Gut, y a une différence entre utiliser un looper chez soi comme outil de travail, et l'utiliser sur scène pour remplacer un musicien quand même.
Autant j'approuve la première utilisation, autant la seconde je rejoins les camarades ci-dessus.
Itou.
Chez soi, chacun fait ce qu'il veut et peut se laisser aller à ses travers les plus pervers sans que personne n'ait rien à redire.
Mais il y a quand même des choses dégoûtantes qui ne doivent pas être accomplies en public !!!
Le pire, c'est que le gars n'utilisait pas le looper que pour remplacer un musicien. Il l'utilisait aussi pour s'auto-remplacer. Ben ouais, pourquoi s'emmadaverdaver à jouer la rythmique pendant les 5 minutes que dure la chanson, quand tu peux juste jouer 15 secondes et faire tourner la boucle ? Après, t'es quand même vachement plus à l'aise pour chanter.
T'ajoutes le synthé de la mort où tous les morceaux sont programmés, et qui te ressort la basse, la batterie et les nappes, et le claviériste n'a plus vraiment besoin de jouer non plus. Quelques accords de piano au début du morceau, histoire de dire, puis tu laisses faire la machine, en balançant de temps en temps quelques gros "boums" d'un coup d'index sur le drum pad.
Musique live ? Ca ?
Bon, par contre, le gratteux avait une sublimissime Pensa. Exactement la même que Knopfler. On n'en croise pas tous les jours !
Et puis pour faire bonne mesure, le groupe suivant présentait donc un "concept", un "projet".
L'idée, c'était qu'il y avait un batteur et un bassiste (surmix) qui jouaient sur des bandes sons incluant divers synthés, chants, etc. Donc, t'avais pas la moitié du morceau qui était réellement jouée live.
Accessoirement, les deux gars (très bons, au demeurant) en faisaient évidemment des tonnes. Ils sortaient tellement bien du rôle rythmique de leurs instruments qu'ils ne l'assuraient d'ailleurs plus du tout, en fait. La batterie donnait presque l'impression d'être en solo permanent, et il jouait tellement sur les contretemps que tu te paumais complètement dans la mesure du morceau.
Je me suis dit qu'ils auraient dû fusionner avec l'autre groupe. Chacun avait ce qui manquait à l'autre.
Le troisième groupe jouait un rock fusion assez brutal et un brin brouillon, mais je les ai acclamés comme je n'ai jamais acclamé personne : enfin de la musique live !!! Ils se défonçaient, et ça faisait plaisir !
Le quatrième groupe, c'était des jeunes qui faisaient du "mitôl" cradingue. Quand j'ai vu arriver le gros stack Marchemal et le stack Orange, je me suis dit miam, ça va me plaire. Alors qu'en fait, j'en suis encore à me demander comment ils font pour en tirer un son aussi dégueu.
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Avec ma Mie, on s'est regardé, et on est parti...
Mais tout ça pour dire que sur scène, le synthé multi-fonction, la bande son et le looper, c'est l'Axe du Mal !
The Duck & The Stray Rats forever !