Réflexions "philosophiques" sur vous, les autres, et la société

ta le cancer de quoi?(tes pas obliger de rep)pas cool bonne chance
sinon cest quoi un pu**** d'arnarchiste?!

Ont ce ressemble beaucoup bluesie, méme si je n'ai que 18 ans, toutes les personnes que j'ai côtoyé ont toujours eu des comportements dégueulasse avec moi, je suis devenu méfiant et je ne m'ouvre plus autant qu'avant, et j'ai beaucoup de principe par rapport a l'environnement et quand je vois tous les jeunes qui ce permettent de jeter des trucs de partout juste parce que "ça fait bien " alors que ya des poubelles a 1 métre, et souvent méme des gens trés sympa, avec une conscience critique sont des pollueurs de premiére. Et je n'ai également pas énormément d'ami (voir pas du tous) a cause de ça, et j'ai bien envie de m'exiler parfois .

Pour moi, la majorité des gens est détestable en elle-même, car elle accepte de faire partie de la masse, de suivre le mouvement. Après, individuellement je ne déteste pas les gens autant que ça... Seulement que je ne comprends pas cette masse, qui est victime et complice de la société...

Je ne comprends pas votre mépris pour les autres. Qu'est ce que c'est "la masse" à part des gens comme vous et moi, qui prennent les transports en commun, qui ne sentent plus très bon à la fin d'une journée parce qu'ils ont transpiré, qui sont fatigués par leur journée peut-être dure et qui n'ont qu'une envie, rentrer chez eux pour faire ce qui leur plait. Lire, jouer de la musique, blaguer avec des amis, parler avec leurs enfants ou s'abrutir devant la télé. "La masse", ce sont des hommes qui n'ont pas tous eu la chance de recevoir une éducation qui leur donne l'esprit critique qui permet de ne pas se faire avoir par les pubs ou le langage des politiques et qui permet de lire autre chose que "Ici Paris". Vous faites la différence entre l'élite dont vous faites partie et la masse qui se complait dans sa saleté (cf le post de Bonnie) La vie vous apprendra que dans cette "masse" il y a des gens d'une grande richesse, même chez ceux qui sont gros, sales et qui lisent Ici Paris. Il suffit de savoir les écouter.

C'est trop facile d'accuser la société de tous les maux. L'homme est un animal social, sans société l'homme n'existe pas. Ce qui avilit l'homme, c'est l'injustice. L'injustice qui fait que nous ne naissons pas avec les mêmes chances d'être éduqués pour devenir des hommes et des femmes libres. Libres de choisir notre métier, notre vie, nos lectures...Il faut s'ouvrir aux autres et leur proposer de l'aide par l'intermédiaire des associations, plutôt que de se refermer sur soi-même.

tout à fait d'accord avec toi ! et aussi avec revolution :




la "masse" c'est 1+1+1+1....... et il nous arrive à chacun d'en faire partie.. et on a chacun nos soucis, nos joies, nos moyens d'évasion... ici paris, ou là-bas marseille.....

Sujet difficile que tu proposes là...

Qu'on le veuille ou pas, on fait tous partie de "la société", et je pense que beaucoup d'entre nous faisons partie de "la masse". Quelle est la différence entre les deux ? Qui peut dire et s'expliquer sur le fait qu'il ne fait pas partie de l'une ou l'autre ? On est tous "le con" de quelqu'un... .

Je comprend très bien ce que tu dis Bluesie... Et j'ai le meme sentiment que toi. Après avoir vécu dans plusieurs régions en France (à la montagne, en ville, en banlieue parisienne, à Paris centre, et à nouveau à la campagne, le tout sur 4 régions différentes, (ce qui me rassure, c'est que les "non-dupes-errent"... ), je n'ai plus envie de faire de rencontres. Moins je suis au contact des "autres", mieux je me porte... .Je me suis concocté un "petit nid" ou je vis avec ma copine, dans un bled paumé, avec notre chien, quelques poules, et un jardin potager. Qu'est ce qu'on est bien !
Le tri des pseudos-potes est très sélectif (aucun), et on voit régulièrement deux couples d'amis, point barre. (sa famille est à 600 bornes, et la mienne n'est plus qu'un souvenir...) Comme associal, je m'pose là... (j'aime beaucoup Antisocial de TRUST )

Somalien, tu as raison de faire la distinction entre l'individu et le collectif, mais le collectif est composé d'individus qui, comme tu le dis très bien, forment un gros troupeau qui font ou on leur dit de faire... (ce que je leur reproche aussi )


Cybermamie : Tout juste ! Je suis le premier à critiquer la société, et à refuser toute tentative de m'enfermer dans un moule, mais je me suis posé la question il y a quelques temps :
cette société ne te plait pas, rien ne tourne rond, etc..., et toi, qu'est ce que tu fais pour l'améliorer ? --->réponse : RIEN ! J'ai donc décidé d'adhérer à une assosiation qui est toute jeune, dont le but est de promouvoir la musique (tous styles confondus) en organisant des petits festivals régulièrement. Ca ne changera pas la face du monde, j'ai pas cette prétention, mais je fais qqchose...

Sur ces belles paroles, je vais écouter un p'tit cd, ... ----> Renaud : L'hexagone

Je suis bien d'accord avec toi Cybermamie. Et ce n'est pas du tout du mépris que mon poste! Je ne "juge" pas négativement l'homme qui est sale et qui lit "Ici Paris". J'ai tendance à être plutôt ouverte. Mon incompréhension et ma haine viennent du fait que la société conditionne ces gens là à être comme ils sont et les avilissent. C'est juste ça que je ne peux pas supporter.

J'ai l'impression que ces gens là reflète un mode de pensée qu'on nous impose, et je trouve ça injuste. Pour ces gens là comme pour les autres. Après, peut-être que ça lui plait d'être comme ça au bonhomme, mais je pense que si il aurait le choix il ne choisirait pas la vie qu'il a maintenant...
c'est bien pour ça qu'il lit ces magasines qui entretienne l'espoir et vide le cerveau. Et je ne me considere pas comme une "élite" loin de là, j'ai peur et je constate juste que c'est, je pense, cette société qui ne les aide pas à être différent.

Je n'accuse pas la société de tout les maux et ton paragraphe philosophique sur "l'homme est animal sans la société et sans les autres" je le connais très bien, c'était justement un de mes sujets de disserte en philo et j'ai mis exactement la même chose que toi :). Seulement, la société pourrait être plus positive qu'actuellement. Au biais d'asso en effet. Mais comment avoir le courage d'aider les autres alors que l'on ne t'aide pas toi même? On est plus ou moins tous dans le même bateau, à des degrés différents certes, mais ça fait peur. Je ne VEUX pas être dans une société conditionnée. Et le métro reflète exactement ça. Je me vois dans dix ans comme ce monsieur, avec des cernes jusqu'au yeux en travaillant 50h par semaine et en m'abrutissant à la télé le soir. Je ne veux pas de ça!

La société à de bons et de mauvais côté, bien sur je prône l'ouverture mais tu ne peux pas faire changer le monde à toi tout seul. Et je reste sur mon idée de conditionnement par rapport à la société.

Je suis contente en tout cas que ce sujet de topic' marche, merci pour tout vos poste très constructifs :)

Bonnie, ton post montre l'angoisse éternelle des ados au moment de s'engager dans la vie, et c'est bien normal. Tu ne veux pas être plus tard comme ce monsieur dont tu parles, mais sais-tu seulement qui il est ? Je connais des gens très bien et pas idiots qui aiment regarder les séries à l'eau de rose de la télé, simplement parce que ça leur montre une vie toute rose où tout est bien qui finit bien. Ils savent bien que c'est un leurre, mais ça les fait rêver, et pourquoi pas ?

Ce monsieur, s'il a une mauvaise hygiène, peut-être est-ce parce qu'il n'a plus personne à qui plaire. Il a besoin qu'on l'aide, pas qu'on le rejette. Juste un bonjour en montant dans le métro, ça n'est pas grand-chose, au pire il ne te répondra pas, au mieux il saura que tu l'as vu et c'est déjà quelque chose.

Tu as une vision très négative du travail. Mais on peut s'épanouir dans le travail, par le travail lui-même comme par les relations humaines qui y existent : former les jeunes, aider les collègues, découvrir des personnes qui ont eu une vie et une éducation très différente de la tienne, tout ça c'est enrichissant.

Tu dis que tu ne peux pas aider les autres si on ne t'aide pas d'abord. A mon avis, ça va dans l'autre sens. Si tu sors de ta coquille pour aller vers les autres, ils t'apporteront beaucoup en retour.

Moi, en tant que provinciale, quand je prends le métro à Paris, ce que je remarque, ce n'est pas "la masse" dont vous parlez, mais c'est au contraire l'impression que la société n'existe pas. Je vois un ensemble d'individus qui cohabitent tant bien que mal. C'est la règle du chacun pour soi. Dans mon village, on dit bonjour aux personnes qu'on croise, même si on ne les connaît pas. C'est la marque d'une vie sociale, on fait partie du même village, de la société des habitants de ce village. Dans les grandes villes, cette marque n'existe pas. Mais rien ne t'empêche, toi, de sourire aux autres, d'être attentive à eux, de les aider s'ils en ont besoin et je t'assure que tu te sentiras mieux dans cette société.

PS Quant à la phrase "l'homme est animal sans la société..." ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire, bien au contraire. Je veux dire que l'homme est un animal social, c'est à dire qu'il a besoin de la société pour vivre, mais là où il dépasse l'animal, c'est par le libre arbitre qu'il a acquis grâce à son éducation.

J'avoue desfois ne pas me sentir à ma place dans ce monde matérialiste, terre-à-terre. Je ne prend pas les métros à Paris, mais à Lyon...mais cela me suffit pour vouloir me tirer une balle dans la tête, chacuns la tête dans le "20 minutes", écouteurs dans les oreilles ou scrutant du regard les autres. Remarquez je fais la même chose, et c'est ce qui me tue le plus...et me fais peur.
Mais je me dis que j'ai un refuge: je vis à la campagne, et j'ai la chance de pouvoir m'adosser contre un arbre dans un champ et de gratter quelques notes. Là, de rares promeneurs s'arrêtent pour écouter, nous parlons.
Parfois, j'aimerais juste pour essayer, me poser dans un métro et me mettre à jouer, juste pour voir comment tous ces gens réagiraient...
Mais nous ne connaissons pas ces personnes, malgrès leurs airs "ne m'adresser pas la parole" (air que nous avons tous...pratiquement, je ne tiens pas à faire de généralité non plus )il ne suffit pas de les critiquer.

Ces pensées ne sont pas très philosophiques, mais traduisent, essayent, mon sentiment...

Et pourquoi n'y aurait il pas plusieur"masse"?chaqun ce completant par leur indépandance?
je suis pas sur que cest clair mais cest un peu comme sa que je le vois
et esque quelqun va enfin me dire cest quoi un anarchiste?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchie

merci!
mais jaime mieux les lambourgynie

eh , wi amis partochards , c'est à cause du miroir métro ,que je suis devenue agoraphobe , et que j'ai fui Paris sans me retourner ...

l'humanité est-elle meilleure ici ? non , mais on ne se la prend pas en pleine poire comme dans l'métro ...c'est juste une autre mannière de vivre , à peine plus tranquille , mais c'est déjà ça , la verdure , des vues splendides , le cri des chouettes la nuit ...

et puis dans le métro , on le voit aux heures de pointe , les gens sont vraimment fatigués , mener des vies de dingues , et être dépressif ne peut pas conduire quelqu'un à donner une image de soi acceptable ... on se replie sur soi , journal ou écouteurs , on essaie de s'isoler de la masse , on marche sur les pieds et on se fait marcher dessus sans pouvoir réagir ...la vie est dure , et l'extrème sollitude morale qui se dégage d'une grande partie de la population du métro n'est que le miroir de l'état de notre société ...
comment serions nous si...ou encore si....
pouvoir réagir c'est bien , il ne suffit pas d croire qu'il faille just le vouloir pour pouvoir !
tout le monde ne peut pas s'occtroyer le luxe de changer de vie
il ne s'agit pas non plus d'accepter en bon fataliste , il y a une petite phrase que j'aime bcp,
je crois sans certitude qu'elle est de confucius :

on ne peut commander au vent , mais on peut décider d'ouvrir la fenêtre ...

cette petite phrase me revient souvent comme un leitmotiv ,quand je tourne en rond sans solutions...on peut l'adapter à bien des situations et trouver des solutions simples , qui mises bout-à bout améliorent le quotidien ,sans s'isoler ou en faire abstraction

Très jolie, cette définition du libre arbitre, chipie

elle me plait bien aussi , et je pense que s'en souvenir au moment opportun , peut être d'un grand secours ...