Un bémol a ce fameux stéréotype qui veut que la génération après la sienne soit catastrophique.Ecole : le niveau baisse-t-il ?
D'où vient qu'une partie des élèves qui ont achevé leurs études, bien loin d'être habiles dans leur langue maternelle, ne peuvent même pas en écrire correctement l'orthographe ? " L'interrogation semble tout droit sortie d'un des nombreux rapports alarmistes qui, depuis quelques années, alertent l'opinion publique sur la baisse supposée du niveau des élèves. En fait, elle date de 1835 (1). Les cris d'alarme sur la baisse du niveau ne sont donc pas une nouveauté. Ils se sont succédé avec régularité depuis presque deux siècles, comme l'ont montré dès 1990 Christian Baudelot et Roger Establet dans leur livre Le niveau monte. Rien d'étonnant, car l'analyse du " niveau " scolaire met en cause des intérêts corporatistes, des enjeux politiques et des points de vue subjectifs, ce qui induit une approche polémique du problème.................
Voilà de quoi relancer le sempiternel débat .......Depuis toujours, une impression envahit la scène scolaire: «Le niveau baisse»! Ce sentiment, chacun peut l’éprouver pour le climat («Il n’y a plus de saisons»), l’époque ou la chanson («Ah les belles années, les belles chansons… d’avant-guerre!») ou la morale («Tout fout le camp!»).