Que ressentez vous en ce moment? l'édition nouvelle

zesc0 : c'est bien se que je dit , 'c'est pas nouveau', la preuve que le système n'évolue pas contrairement au monde. le souci peut venir de là. On a pas su s'adapter

ce que tu ne vois pas c'est que le système comme tu l'appelle n'a pas les capacités de suivre l'évolution qui est extrèmement rapide.
tu forme les gonzes à des trucs qui seront obsolète le temps qu'ils passent un diplome qui sera une foutaise de plus.

ça me rappelle il y a bien longtemps aux débuts de l'informatique quand une de mes profs s'extasiait devant des machines à écrire qui pouvaient avoir des mémoires d'entête de pied de page et de lettre type alors que je lui disait que ça tiendrais pas parce que le traitement de texte arrivait.
je me suis fait traiter de tout mais j'avais raison.

faut pas attendre que le train s'arrête devant toi dans ces domaines faut sauter directement en marche à pleine vitesse et pédaler comme un taré pour suivre.
le temps de former des profs d'établir des programmes des filières et des diplomes tout le contenu est obsolète et c'est juste un bazar de plus qui sert à rien parce que dépassé par la conception même du système.
et les mecs efficaces qui comprennent un peu ce qui se passe ne sont pas forcement des enseignants capables de former, ils sont en train de bosser pour leur start up au lieu de se faire suer devant des gens qui n'y pigent rien.

tu forme des mecs à ces trucs le temps même de la formation il y a une mise a niveau ou un nouveau truc qui fout tout en l'air.

rien que ce que tu demande ne tient pas compte de la vitesse de l'évolution des techniques.

tu peu former des programmateurs mais il faut un certain prerequis; le reste de la population c'est des utilisateurs plus ou moins en retard.

et même, qui te dit que la programmation sous sa forme actuelle ne sera pas intégralement transformée quand on va reussir à finaliser les ordinateurs quantiques qui auront un tout autre cheminement du calcul ?

Ça va vite c'est vrai mais pas pour tout. Quand tu vois par exemple que les applications de gestion sont développées en COBOL, un langage qui date de... 1959. Et il est toujours usité aujourd'hui pour la programmation de grosses applis (principalement dans le domaine financier). De même, j'ai des collègues qui ne maîtrisent toujours pas les bases du traitement de texte et du tableur, alors que ça existe depuis des lustres. Ils ont pourtant été formés. Or s'ils s'impliquaient davantage leur productivité serait décuplée. Donc oui parfois les formations ne suivent pas l'évolution. Mais pour les bases qui sont peu mouvantes, elles ne sont toujours pas acquises par une frange de la population (et pas que des vieux contrairement à ce qu'on pourrait penser). Y en a qui voient la vague arriver, on leur donne la planche, mais ils préfèrent se laisser couler au lieu de surfer.

il y a aussi que ça nécessite d'avoir un esprit cartésien et relativement ordonné ce que tout le monde ne peut pas faire.
il faut toujours rester simple dans sa demande par rapport à ce qu'on veut et être à même de sectionner les tâches en ensembles qui s'imbriquent plus ou moins et pour certaines personne c'est quasiment impossible.
après avoir vu la logique de certaines personnes qui fonctionnent d'une manière toute autre je suis en mesure d'affirmer qu'il y a des handicapés de l'informatique pourvus d'un esprit associatif non cartésien, il ne sont pas idiots loin de là mais ils ont un mode de raisonnement qui ne s'adapte pas aux rigueurs de la machine.

une carrière passe vite, et selon les métiers, on est obligés de s'adapter sans cesse.
J'ai débuté (dans l'imprimerie) avec des caractères mobiles et une machine où je posais les feuilles une à une avec une main pour les enlever avec l'autre …(fallait pas s'endormir)
Les caractères sont devenus les lignes en plomb (linotype) et les machines automatique grâce à des compresseurs (pas pour guitare, hein…)
Les caractères on été remplacé par le Macintosh LC 475 (photo compo) et les machines se sont équipées de plaques offset et de blanchets …
Là dessus le numérique à carrément remplacé l'imprimerie et du coup j'ai pris ma retraite, ainsi va la vie… y a guère que la guitare qui n'a pas changée, j'ai toujours ma 335 de 1971

Quelqu'un peut m'expliquer ce que la mention "accès refusé" veut dire lorsqu'on veut se connecter? j'allais souvent faire un tour là dessus : www.wearex.net/thepit, forum consacré à Slash avec des news pas mal, mais depuis quelques jours, plus moyen

C'est le repertoire de ce forum qui est interdit d'accès. Soit une mauvaise manip de l'admin, soit il a fermé le forum.


Sinon, concernant l'évolution de notre marché du travail, je pense que avez tous raison. Ce qui arrive aujourd'hui est la suite de ce qui s'est passé ces dernières décennies, mais avec une énorme accélération. Les types d'évolutions que Gut à pu voir en une carrière, nos enfants les verront certainement en quelques années dans la plupart des domaines techniques, jusqu'au point où ces domaines seront totalement automatisés.
La production va rapidement s'automatiser, et ne sera même plus réservée à l'industrie, mais aussi aux particuliers (y'a qu'à voir ce que les imprimantes 3d sont déjà capables de faire).
L'exemple de l'imprimerie de Gut, va s'appliquer à des tas de domaines, même les plus improbables (par exemple qui aurait imaginé il y a encore quelques années l'arrivées des drones dans des tas de secteurs, même dans le sauvetage en mer)

Et pourtant, il est fort possible que l'informatique soit loin d'être le secteur de demain : il est, et sera, de plus en plus simple de coder/développer à l'avenir (faut voir ces 10 dernières années comment les outils de dev se sont simplifiés et démocratisés), et évidemment, même en informatique, il y aura l'assistance des ordinateurs (dans ce domaine de pure logique, quoi de plus performant qu'un ordinateur pour coder/décoder/concevoir des systèmes dédiés aux ordinateurs ). Ce qui nécessite aujourd'hui 10 codeurs durant 1 mois, en nécessitera combien demain avec les nouveaux outils assistés, et les nouvelles machines aux processeurs high tech ?

Au final, dans le dev, y'aura du boulot, mais pas assez pour tout le monde, loin de là. Les "non cartésiens", comme le dit denis, auront à leur charge tout le reste. Nous nous tournons de plus en plus vers une société où produire ne sera plus une activité dominante, ce qu'en réalité la france commence à bien connaitre. Mais pas que. Plein de métiers qui n'ont rien à voir avec l'industrie, vont prendre une claque. Je pense que si on voit assez bien l'impact de l'automatisation sur l'industrie, on ne se rend pas forcément compte de celui de l'intelligence artificielle dans les autres domaines. Si on conçoit déjà l'arrivée de robots agriculteurs, d'imprimantes 3d XXL qui fabriquent des maisons, de boutiques qui font le réassort des rayons toutes seules et d'autres qui n'ont même plus de caisse, de taxis autonomes, la plupart des gens n'imagine pas qu'on commence à parler d'avocats numériques, de logiciels de reconnaissances graphiques qui peuvent en journée traiter autant de formulaires manuscrits que ce que font aujourd'hui 5 agents administratifs en 1 mois, d’algorithmes capables de remplacer des dizaines d'humains devant leurs pc ou écran de surveillance, etc...

Du coup, dans une société, avec beaucoup de techno, où on ne passe plus son temps à produire, ni à chercher, à copier, à classer, à enregistrer, à transporter, à porter, etc... il est fort probable que l'emploi se transfère rapidement, et massivement, vers les activités sociales. Pour moi, d'un coté on va monter très fortement en gamme niveau métiers techno (beaucoup de chercheurs/ingénieurs pour la conception des nouveaux systèmes, et des tonnes de techniciens pour leur mise en place et maintenance), et de l'autre va falloir concevoir une société bien plus sociale parce qu'en très peu de temps un nombre très importants de métiers vont disparaître ou changer tellement qu'ils ne pourront plus être pratiqués en plein temps.

Ps : et je pense que ce n'est pas parce que la techno va arriver massivement, partout, que la population va être complètement larguée. Plus ca va, et plus la techno est user friendly.

C'est vrai que tout un tas de choses est "automatisable". Dans mon boulot, notre application principale, un mastodonte qui gère la comptabilité de toutes les collectivités de France, à été développée il y a plus de 10 ans dans le but d'être entièrement autonome. Si on n'y est pas du tout aujourd'hui, c'est malgré tout dans cet optique qu'elle a été conçue et elle finira par fonctionner seule. Et là, ce sont des dizaines de milliers d'emplois qui disparaîtront.

Je pense que les emplois ne sont pas complètement supprimés, mais déplacés.
Déplacés vers un secteur différent. Dans le sens où, zesc0, l'application "Kifétout" dans ta boite a eu besoin d'un sacré paquet de monde pour être développée, un autre paquet pour être maintenue, d'autres pour l'auditer (plein de raisons de faire cela), etc.

Alors, clairement, ça doit peut-être pas autant créer d'emplois qu'en détruire, mais je pense que c'est moins grave que ça a l'air.

Désolé, j'arrive un peu au milieu du débat.

Tu as raison, mais la théorie de la destruction créatrice (lire Schumpeter pour ceux que ça intéresse) a, je pense, atteint ses limites avec la technologie. Et surtout avec la technologie autonome. Les jobs qui ont servis à développé l'appli, mais aussi qui servent à sa maintenance (je parle pas de l'audit, y en a pas ou peu, même pas de test de charge en phase de développement, budget serré oblige...) sont des emplois plus qualifiés. Ou autrement qualifiés. Je pense qu'on se dirige vers une société où les emplois qui subsisteront seront des emplois à haute valeur ajoutée et donc à haute qualification (ingénieur, chercheur...). Mais pour un de ces emplois, combien de détruits ?

la théorie de shumpeter commence à sacrement tirer de l'aile d'un cote on a des millions d'emplois qui s'automatisent alors qu'en face ce sont seulement des centaines de milliers qui se créent.
on arrive bientot à un point ou l'emploi économiquement rentable va disparaître.
il reste des tas de fonctions qui sont plus qu'utiles dans le service à la personne et autres mais elles n'ont plus la rentabilité directe d'un employé dans le système capitaliste et sont de plus en plus prises en charge par des associations à but soit disant non lucratif et par des employés de plus en plus précarisés.
c'est là que le principe du revenu universel que propose un des candidats la présidentielle sera une obligation pour les états bientôt mais ils ne pourront pas le financer seul en laissant à df'autres le soin de se gaver de fric avec des production tellement automatisées que l'humain n'y aura presque plus sa part.
il va faloir de grandes réformes et pas seulement au niveau individuel des états c'est aussi là qu'au lieu de subir la mondialisation ou d'en avoir peur et la rejeter les peuples feraient mieux de faire entendre leur voix unies.
tant qu'on garde des petites frontières et des structures gouvernementales archaiques on se fera bouffer par des mecs qui possèdent plus de fric que n'en ont nos petits pays individuellement en pib.
ce n'est même plus au niveau de l'europe des états unis et tout ça qu'il faudra arriver à quelque chose c'est carrement au niveau mondial.
la finance et les grands consortiums de multinationales sont mondialisés et sont tout contents que les peuples restent divisés en petits pays pour faire jouer la concurence au dumping social.
au pire le peuple d'un pays se rebelle contre ses dirigeants qui n'ont presque plus de pouvoirs et si le dirigeant suivant pour sortir du merdier baisse les salaires la protection sociale la santé les retraites les services public un peu d'emploi se crée dans son pays jusqu'à ce que le voisin demande moins en échange de quelques piecettes pour quelques travailleurs au détriment de la globalité de la population.
à mon avis la solution est plus proche du marxisme que de l'enfermement illusoire dans des pays fermés étriqués rabougris sur eux même.
ça ne se fera surement pas du jour au lendemain et il y aura des crises identitaires et des vellités de retour en arrière et d'isolationisme locaux c'est certain mais ça se fera un jour, d'abord de manière continentales puis une globalisation générale verra un jour son heure arriver.
en attendant on risque fort d'en ch*er quelques décennies voire siècles.

C'est marrant ce que tu dis sur le financement du revenu universel, à savoir que les états seuls ne pourront en supporter la charge. Je pense que ça rejoint ce que disait Keynes notamment sur les limites du capitalisme et les risques du dumping. De toutes manières, les entreprises qui détiennent l'appareil de production auront intérêt à aider les états, car si les gens n'ont plus les moyens de consommer, elles seront perdantes aussi. Et leurs jolies chaînes 100% automatisées avec une productivité de dingue seront sous exploitées car il n'y aura pas la demande en face.

Un pote, ex partochard, m'a fait la surprise de m'inviter à aller voir les Guns en juillet, mais franchement j'avoue que j'hésite

Quoi? Wola grande fan de Slash raterait cette occasion de voir ça? bon Slash je l'ai vu à l'Arena à Genève en 2015 avec Myles et les Conspirators, et malgré la canicule j'ai adoré ça, mais la réunification des Guns même temporaire me laisse dubitative quand même, des amis à Toronto ont été déçu, Slash crispé et Axl qui occupe tout le devant de la scène, comme d'hab' quoi

Peut être qu'au fil des concerts successifs l'ambiance s'est réchauffée? j'ai encore un peu de temps pour lui donner ma réponse, autant je retournerai sans hésitation aucune revoir la nouvelle bande au chevelu, autant cette mouture des Guns..... bref je sais pas

Wola, les vrais Guns, la question ne se pose même pas : tu dois y aller.

Pour le reste, c'est marrant, comme de fil en aiguille on en arrive à considérer le revenu universel comme l'évidence absolue qu'il va effectivement devenir. Par rapport à ça, il y en a qui sont en avance, d'autres qui sont à l'heure, et d'autres qui sont par nature en retard puisque c'est la raison d'être des conservateurs. Sauf que précisément, le monde allant de plus en plus vite, cette fois, les conservateurs font carrément office de fossiles moyenâgeux et prônent un système qui est déjà mort. Ils tentent de ranimer un cadavre qui commence à sentir fort. Cette attitude n'est d'ailleurs, pour certains, pas dictée pas une absence de vision de l'avenir, mais par un court-termisme tout à fait cynique.

Il est parfaitement clair que le travail au sens auquel on le conçoit ne pourra plus exister à terme. Ou du moins, sa place va être amenée à changer complètement, radicalement. Et quand on parle de travail, ça implique aussi la "valeur" travail, et donc un changement aussi profond sur le plan sociétal que sur le plan économique. cette valeur travail, il va bien falloir la remplacer par quelque chose, et le vide fait peur.

Ce qui est également amusant, c'est que c'est précisément au moment où on aperçoit l'idéal prôné depuis si longtemps par les classes laborieuses qu'une bonne partie de ces mêmes classes laborieuses freine des quatre fers et se tourne vers ce qu'elle peut trouver de plus réactionnaire, de plus diamétralement opposé à cet idéal. Le changement, ça fait toujours peur. Sauf que celui-ci est à présent inéluctable.

Le revenu universel tel que proposé par l'un des candidats semble un peu bricolé dans l'urgence, pas suffisamment réfléchi, pas suffisamment travaillé. Bref, ce n'est pas satisfaisant sous cette forme (en tout cas ça ne me satisfait pas), ce qui n'est d'ailleurs pas illogique puisque ça doit nécessairement être évolutif.
En attendant, c'est clairement très peu vendeur.
Par contre, on attaque beaucoup cette idée sur son financement, alors qu'il n'y a rien de vraiment compliqué par rapport à ça.
En réalité, c'est plutôt le changement sociétal que ça représente qui fait tiquer.
Mais on devra y venir, et il sera bon d'être plutôt en avance qu'en retard.

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Concentré le gars!

Pourtant quand on est "Wine Raide" on l'est pas autant!