Si on reproche aux syndicats de ne pas accepter facilement que leurs adhérents puissent travailler plus en étant moins payés ou de voir leurs statuts précarisés, autant leur reprocher carrément d'exister.
Pour le reste, la plupart sont plutôt ouverts.
Le problème, c'est que le reste n'existe quasiment pas. Le problème, c'est que certains doivent encore se battre pour défendre des choses basiques et essentielles, et que ça fasse perdre autant de temps et d'énergie à tout le monde.
Bref, il y a un code du travail globalement équilibré (les conventions collectives apportant les aménagements nécessaires aux branches qui en ont besoin), et il serait à mon avis beaucoup plus productif de considère les acquis comme... acquis. A la base, ce sont rarement les syndicats qui provoquent ce combat d'arrière-garde.
A un moment donné, on peut aussi penser qu'un salarié pour lequel on manifeste un peu de considération et auquel on ne marchande pas constamment ce qu'il a va se sentir quand même vachement plus à l'aise dans sa boîte, va tirer dans le même sens que sa direction, et va même avoir envie de faire du zèle.
Et alors les discussions pourront s'élever au-dessus d'un simple réflexe de défense, pour le bien de tous.
Gagnant-gagnant.
Après, j'admets cependant que dans le cadre de mon taf, l'omniprésence de certains délégués syndicaux là où personne ne les a jamais sollicités et cette façon de croire qu'ils parlent au nom de tout le monde m'a déjà gonflé sévère.
Eux, ils passent à côté de leur rôle. Mais c'est très local.
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