Que ressentez vous en ce moment? l'édition nouvelle

Bah, je ne vois pas les choses comme çà, c'est un entrepreneur, un créateur d'emplois marchands qui font tourner la société LVMH où travaillent actuellement environ 145.000 personnes, c'est pas rien.
Comme dans toutes sociétés les salaires commencent au SMIC pour les stagiaires et montent évidemment selon la hiérarchie.
Un peu comme la Société Française et beaucoup d'autres, peut être même celle où tu travailles, y a des mecs en bas de l'échelle sociale et d'autres en haut.
"just do it"

Edit : Je me permet de dire çà au travers ce que j'ai vécu professionnellement et ce que vivent mes quatre garçons.

Si on compare uniquement sur les temps complets, on compare sur une base purement théorique qui n'a pas d'existence réelle. Pragmatiquement, on doit comparer la réalité : un français travaille en moyenne plus d'heures par an qu'un Allemand (et largement plus qu'un Belge, un Hollandais ou un Norvégien, avec pourtant des structures du travail moins différentes). C'est factuel.

Sur les primes, je crois qu'on s'est mal compris : je n'ai rien contre le fait qu'elles entrent dans le calcul de la retraite, mais j'ai un problème sur la façon dont elles sont servies. A diplôme et concours égal, à responsabilités égales, selon les administrations ou les collectivités, le net perçu primes incluses peut être radicalement différent, sans motif particulier. Je peux en parler, puisque où je bosse, les primes, c'est à peu près peanuts. Résultat des courses : en catégorie A, j'ai un net mensuel bien plus bas que beaucoup de catégorie B de même ancienneté qui bossent dans d'autres administrations, et j'aurai donc également une retraite plus faible. Il n'y a pas comme une incohérence ?
Et je ne te parle même pas de nos agents de catégorie C qui n'ont pas de primes et dont le salaire net est inférieur au SMIC et qui perçoivent une indemnité compensatrice de quelques euros pour rester dans la légalité.
Bref, ce que je veux dire, c'est qu'il y a des inéquités dans l'attribution de primes, qui vont à présent se prolonger jusque dans la retraite.



Ce serait vrai si le coût de la vie était le même que dans des pays moins riches.
En valeur absolue, le bénéficiaire du RSA est un véritable nabab par rapport à un ouvrier indonésien. Mais il paye sa bouffe et le reste quatre fois plus cher. Ca ne veut pas dire qu'il vive plus mal que l'ouvrier indonésien, mais ça ne veut pas non plus dire qu'il ait un niveau de vie décent.



Une fois arrivés où ils en sont, ils font précisément tout pour que d'autres ne puissent pas faire la même chose, et ils ont les moyens pour ça.
Ensuite, "Just do It"... et bien comme tu l'as fait remarquer, pour fonder un empire en revendant l'entreprise de BTP de papa, encore faut-il que papa ait une entreprise de BTP. Ce n'est pas la situation du type qui va risquer la totalité de ses biens propres pour tenter sa chance. Bon, tu sais ce que je pense du principe de l'héritage... C'est d'ailleurs un principe complètement anti-libéral, ce qui est assez amusant et qui révèle toute la malhonnêteté intellectuelle de nombre de prétendus libéraux.

Que le travail, l'audace, la prise de risque et l'initiative soient récompensés, oui, je suis entièrement d'accord. Tu veux même que je te dise ? Ils ne le sont pas assez ! Je serais réellement partisan de faciliter la vie des TPE / PME et artisans, car j'hallucine littéralement quand je vois à quels taux de prélèvement ils sont soumis et la galère que ça peut être au niveau trésorerie pour honorer ces prélèvements. Ca empêche des entreprises de décoller ou de se développer, alors que les risques pris par les fondateurs de ces entreprises sont absolument énormes. Donc aucun problème avec ça : on peut en parler, et tu me trouveras de ton côté. J'espère que tu as gagné ta vie le mieux possible durant ta carrière, sincèrement, et le blé que tu auras gagné, tu l'auras largement mérité. Tu as pris tes bollocks, tu as fait ce que tu voulais faire, tu as su évoluer dans un secteur d'activité qui a connu de sacrées mutations, et je suis sincèrement admiratif de ça.
En revanche, quand le succès commence à rimer avec cupidité, exploitation et confiscation, on peut aussi en parler.
Et là, ce n'est plus le même jeu. Pardon, mais rien ne justifie de confisquer littéralement des sommes astronomiques qui finissent par ne plus avoir aucun sens, de déréguler les marchés, et d'exploiter des travailleurs pauvres qui ne sont pauvres que de ton fait. Pauvres car tu n'as aucun respect pour la réelle valeur ajoutée de leur travail, sur laquelle tu t'engraisses sur des rapports incroyables. En maintenant ces gens dans cet état de pauvreté, sans aucune reconnaissance de leur savoir faire, tu t'assures justement qu'ils ne puissent jamais "just do it". La chance... non, ce n'est pas le bon terme : l'opportunité que tu as su saisir, tu t'assures au maximum que d'autres ne puissent plus jamais l'avoir.
Et là, il n'y a plus de règle, plus de justice, plus de progrès, plus d'innovation, et les dés sont pipés. C'est mortifère.
Et je passe sur le fait que ces fortunes ne fructifient plus tant par le travail fourni que par de la spéculation cynique qui ruine littéralement des vies par centaines de millions.
C'est là que non, je ne peux plus suivre. Ce n'est pas de la jalousie, ce n'est pas même de l'envie, c'est juste la peur de l'argent qui confère un pouvoir qui surpasse totalement toutes les politiques du Monde dans l'intérêt d'un seul, qui peut étouffer des vies, déclencher des guerres et asservir des populations entières.

Le bas de l'échelle sociale ne doit pas nécessairement rimer avec pauvreté et conditions de vie indignes, sinon, c'est qu'on a quand même perdu de vue l'essentiel.
Et quand on constate que l'argent qui permettrait que le bas de l'échelle sociale ne rime pas avec misère existe, et qu'il est jalousement confisqué et mis en dehors du circuit dans lequel il serait bénéfique pour tous (réinjecté dans la consommation et participant au dynamisme de l'économie réelle), c'est qu'il se joue des choses un peu moches en coulisse.
Non, Gut, on est vraiment loin de ton expérience d'artisan, et bien loin aussi de la réalité de l'entrepreneur du coin qui fait bosser du monde, dont les signes de réussite sont la belle villa avec piscine et la grosse Merco, et qui paie sa blinde d'impôts tous les ans en râlant. Non, on parle vraiment d'un autre Monde qui est en train de bouffer celui que tu aimes.
Et tu sais quoi ? Et bien cette réforme des retraites s'inscrit en plein dedans.

Je comprends bien et pour faire bref, je pose la question :
A quel moment le mec disjoncte et comment l'arrêter ?
Au niveau national on pourrait peut être faire quelque chose mais avec les multi nationales, les GAFA's avec leur pouvoir économique et financier qui écrasent tout sur leur passage, on fait comment ?

Merci à Zden et Zesco pour les infos, après moultes tripotages , j'ai fini par trouver , dynamique en mode nuit , DRC activé et chaque enceinte re-réglée, j'ai jeté aussi un oeil du côté réglage du player de la freebox révolution.

M'en vais pouvoir continuer à visionner Star Wars en attendant d'aller voir le dernier opus au cinoche

Content que tu ais réglé le problème. Car c'est un soucis récurent et pas toujours évident à résoudre suivant les réglages accessibles.

J'imagine que le mixage des bandes son des films est pensé avant tout pour les salles de cinéma. Comme, dans ces lieux, la diffusion se fait avec plusieurs centaines de watts, les écarts de niveaux sont perçues plus faibles. Ce mixage est-il le même pour un support domestique?

Pour autant ce problème peut apparaître tout de même. Un certain temps de cela, nous faisions des projections cinéma dans une assez grande salle. J'avais une péllicule étalon (lecture optique) pour prérégler et équilibrer les niveaux des 6 voies sur le décodeur dolby. Et bien souvent j'étais obligé de baisser les enceintes latérales car ça cartonnait de trop pour un niveau acceptable des dialogues.

dans le temps j'avais un lecteur avec un home cinéma et 6 enceintes et le problème était le même, surtout avec de la musique. Bon parfois ça surprenait, il y avait un son juste près de nous, mais on l'a vite débranché Je l'ai toujours mais bon.... Le son dans les films modernes est souvent assez mauvais pour mes oneilles: acteurs sans diction, trop de zique inutile et trop forte, trop d'effets, et surtout prise de son numérique. Il n'y a plus de perchmen semble-t-il, et c'est dommage.

J'ai le même problème, (un peu sourdingue) du coup j'ai ajouté deux petites enceintes de chaque côté du canapé pour pouvoir écouter les dialogues, surtout quand c'est mal doublé

j'ai souvent des acouphènes à donf du coup, je regarde peu de films, le reste je n'ai jamais regardé.
Quant aux actus.... sans commentaires.

Tu te doutes bien que je n'ai pas toutes les solutions toutes faites, mais identifier le problème est déjà un premier pas.
Quand ça bascule ? Je ne sais pas... Honnêtement, tu te verrais jouer à accumuler des sommes pareilles ? Je ne suis pas sûr que l'on puisse faire ça en étant sain d'esprit. Il y a nécessairement une ivresse du pouvoir complètement malsaine derrière cette démsure. Etait-elle là au départ, ou est-elle arrivée en cours de route ? Je ne sais pas, mais ça montre la nécessité de mettre en place des gardes fous.
Lesquels ?
Au niveau national, il y aurait bien quelques leviers à actionner.

Déjà, arrêter de leur servir la soupe et de leur donner du flouze ? Les cadeaux en échange de promesses non tenues, ça, on peut arrêter. La fin de toutes les niches fiscales serait une option aussi. Ils emploient des kyrielles d'avocats dans le but avoué de contourner la loi (je n'ai pas dit de l'enfreindre), donc il faut leur laisser le minimum de possibilités de le faire. L'optimisation fiscale, à un certain niveau, ça devient de l'escroquerie organisée.

On pourrait même... leur prendre un peu plus d'artiche, peut-être ?
Si un peu moins de pognon partait aux actionnaires improductifs et qu'un peu plus de pognon soit réinvesti pour pérenniser et consolider des activités sur des sites français, redistribué aux salariés, et prélevé au titre des impôts, ça ne ferait pas grand mal à ces grands groupes et ça ferait du bien à la collectivité. Ca participerait - entre autres choses - à financer avantageusement les retraites. Ca pourrait aussi permettre de prélever moins aux artisans / TPE / PME. Rendre les grands groupes solidaires des petits entrepreneurs, ça aurait son charme.

Une vraie lutte contre la fraude fiscale, avec de vraies sanctions, dont la prison ferme. C'est prévu par la loi, et il ne manque que la volonté de l'appliquer. Rien qu'avec ça, tu as de quoi financer la retraite à 60 ans pour tout le monde.

Une forte taxation des plus-values boursières, et une incitation fiscale aux investissements sur le long terme. En gros, faire mal au boursicotage.

Un rapport maximum entre la plus basse rémunération et la plus haute au sein des entreprises. Par exemple de 1 à 50. T'as vu, je ne suis pas bolchevique, hein ! De 1 à 50, c'est sympa, quand même ! Si t'as des employés au SMIC, tu peux gagner jusqu'à 76 050 € mensuels, t'es pas complètement à la rue. Et si tu veux gagner 230 000 € par mois, tu peux le faire sans problème, à condition de tripler les salaires de tes ouvriers. Dans ces conditions, ils seront même ravis que leur boss se mette un maximum de carbure dans la poche, et tu es sûr que tout le monde tirera dans le même sens !

Les groupes étrangers, tu dois les faire payer pour leur activité en France. Et comme la France est un pays au niveau de vie élevé, ils paieront ce qu'il faut pour continuer à exploiter ce marché. Il n'y a rien à négocier.
Ca me rappelle une anecdote dans une ville où j'ai longtemps vécu. Un des plus gros entrepreneurs de la ville (loin du niveau de Total ou LVMH, hein !) piquait sa crise tous les ans au moment de payer ses impôts :"si on me fait payer ça, je ferme et je licencie tout le monde". Et ce qu'il faut savoir, c'est qu'aussi surprenant que ça puisse paraître, ces gens ont la possibilité de négocier leurs impôts. Et donc, tous les ans, il obtenait un rabais important, jusqu'au jour où le nouveau boss des services fiscaux a dit non. Notre notable s'est mis dans une rage terrible, et tu sais ce qu'il a fait ?
Et bien il a payé ses impôts.
Fin de l'histoire.
Ceux qui ne veulent rien faire aimeront toujours à laisser croire qu'on ne peut rien faire.

Vaste programme qui a au moins l'avantage d'être clair, tu soulèves pas mal de problèmes et apporte de bonnes idées.
C'est toujours souvent un problème de rapport de force à surmonter entre divers protagonistes.
Pour la fraude fiscale et les + values boursières, là, c'est réellement un manque de volonté de Bercy,
on a le matos, mais pas grand monde derrière.

PS : Je t'ai laissé un message sur le fofo du concours

Pour bosser à Bercy, c'est surtout un manque de moyens. Tu sais bien qu'il y a trop de fonctionnaires, donc on continue d'en enlever. Sauf qu'un control fiscal sur un grand groupe, c'est une autre affaire que sur le kebab du coin. Donc ça fonctionne par enjeu. Des tas de contrôles sont abandonnés car pas rentables. Pourtant, y a de quoi redresser, et parfois en millions d'euros. Je n'irai point plus loin devoir de réserve oblige.

Je comprends bien et j'espérais te voir réagir quand j'ai écris "Bercy", merci pour le partage.

Je me glisse dans votre discution. A vrai dire je suis quasiment d'accord avec tout le monde, même si des avis divergent. Tout est tellement complexe...

Effectevement, à mon sens, le drame vient d'une mauvaise répartition des richesses, issues du travail, mais aussi des ressourses non renouvelables ou surexploitées, situation porteuse de déstabilisations futures.

Quand j'étais jeune, dans des campings, on trinquait avec des allemands, des belges, des holandais ou des anglais, et je pensais l'Europe comme une évidence...

Dans les années 90, j'avais un bateau dans le Var, modeste daycruiser, mais avec 170 cv, et payé pas cher. Ce qui m'avait interpeler, à l'époque, c'est que sur la route tu ne croises que rarement des Ferrari, par contre sur la mer, tu vois à la pelle des yachts dont le prix pulvérise le prix d'une voiture de rêve. J'en ai même vus avec hydravion ou hélicoptère embarqué...

Après il y a le gaspillage et la mauvaise gestion de l'argent public. En tant que retraité de la fonction publique, je garde l'impression que certains agents sont surchargés et manquent de moyens, tandis que d'autres sont payés, peu ou grassement, sans apporter grand chose au contribuable.

j'ai la gerbe qui me reprend quand je pense à macron
quand je l'entends débités ses conneries à la télévision
devant des chaines de propagande de discours à la crème
taillé de journaleux à sa guise …. bienvenue chez BFM

j'ai la gerbe qui me reprend quand je pense à macron
et sa ptite vipère castaner mauvaise foi de coup d'batons
son beau costard d'élu de chef du haut de son panthéon
grace à des électeurs qu'ils prend maintenant pour des cons

j'ai la gerbe qui me reprend quand je pense à macron
des toilettes de sa première dame loin d'ètre aussi juteux qu'un bonbon
tous ça payé avec nos impots alors qu'elle nous prend pour des jambons
avec un sourire narquois aussi charmant qu'un soufflet d'accordéon
et des neuronnes qui bat la mesure aussi réfléchi qu'une chantal périchon !

j'ai la gerbe qui me reprend quand je pense à macron
avec son sourire de ptit faux cul banissant de pauvres vagabonds
alors que mannnsieurrr se prend pour le rois de l'europe
avec discours baratins réglé comme un métronome
en 2022 qui rira l'dernier quand ça lui pètera dans les guibolles

j'ai la gerbe qui me reprend quand je pense à macron
quand ils nous prends pour des gueux planqué derrière son statut de panthéon
à nous soulés de fausses paroles aussi dévastateur que du vitriol
alors que le weed-kend des flics tabasse des smicars qu'ils considère comme des charognes

j'ai la gerbe qui me reprend quand je pense à macron
devant se président qui nous prend pour son paillasson
un jour viendra je l'espère toi et ta ptite armée de matraques
devront répondre de vos actes sans jugement préalable

j'ai la gerbe qui me reprend quand je pense à macron .

Pense, à autre chose Fred, tu vas te rendre malade