un tit poeme de cyrille.t :
La nuit
Dans l’obscurité de la chambre
Un parfum âcre ressort, de l’ambre
Cette odeur ne m’est pas familière
Encore et sûrement, un courant d’air.
Chaque minute restée dans le noir
Est un moment libre a la réflexion,
Un moment sans aucun son,
Là où s’arrête la foire.
Assis, allongé, debout ou replié
Tous les moyens sont bons pour penser.
Mais à quoi réfléchir dans l’obscurité ?
Car c’est ici que tout s’est arrêté.
Maintenant les mots se mélangent,
Plus rien ne s’éclaire et ressort
Dans mes rêves, je ne vois qu’un ange
Mais y en a-t-il plusieurs ? aurai-je tort ?
Sur le réveil, les minutes s’écoulent,
Mais les paupières restent grandes ouvertes.
Les souvenirs viennent en foule
Et je constate quelques pertes…
Tout ce rêve vécu semble s’évanouir
Tous ces cauchemards reviennent
Dois-je les fuir ?
En vallent-ils la peine ?
Le temps passe, la souffrance grandie.
Tiens ! l’oreiller est humide,
Et mes yeux aussi ?
Pourquoi tant de vide ?
Impossible de se calmer, de faire le point
Le chagrin est grand, mais ça n’est pas la fin.
Voilà que le soleil se lève,
Encore une journée de trêve.
L’espoir, petit à petit revient
Et c’est ici, dans le train
Que je pense à toi
Et que je reverrai, enfin je crois.
L’amour n’est pas eteind
Je donnerai tous jusqu'à la fin
Pour te revoir
Et dans mes bras, t’avoir…