Drole d'époque (que reste-il de nos libertés ?)

l apparaît de plus en plus que la zone euro n’est ni adéquatement outillée, ni politiquement préparée, pour faire face à la séquence engagée. Les chefs d’Etat européens vont donc se trouver à très court terme devant un choix et devoir trancher. Soit ils décident d’adopter un dispositif financier, quel qu’il soit, qui reviendra à mutualiser la dette publique des pays de la zone euro, soit ils devront faire face à son éclatement

Personne ne croit vraiment à la faillite de la Grèce mais "ce qui alimente la spéculation c'est qu'on est dans le flou artistique le plus complet", souligne Alexander Law, de la société de gestion Xerfi. "On attend les déclarations de l'Union européenne et surtout, on attend de savoir comment elle va aider la Grèce, l'Espagne, le Portugal, voire l'Italie". Et d'ajouter : "On sait qu'une aide du Fonds Monétaire International (FMI) impliquerait une purge drastique" et des mesures de rigueur qui risqueraient d'anéantir une timide reprise économique dans la zone euro. Ces experts font valoir que l'intervention du FMI serait vue comme une défaite de l'Europe

wolakota a écrit :

ça veut dire quoi avoir une bonne formation intellectuelle???????? désolée mais je trouve ça tres pejoratif comme propos, je me trompe sans doute mais moi je le perçois comme un truc du genre, faut avoir fait des etudes etc pour etre à meme de comprendre !!!!

C'est pas péjoratif. C'est un état de fait : pour être libre il faut déjà comprendre ce que l'on est, ce que l'on fait, dans quoi on vit et ce dont à quoi on aspire.
Faut juste être réaliste : si on veut se donner les moyens de comprendre l'environnement moderne, de bien l'appréhender et surtout de se protéger en cas de problème, ça ne se devine pas tout seul. L'humain a un très bon instinct de survie quand on parle de son environnement naturel (physique, réponse à une agression, protection aux intempérie, se nourrir, etc..), mais n'est absolument pas préparé à l'environnement moderne (politique/économique/professionnel, etc..) : pour tous ces domaines non naturels il doit se former, sinon il est une victime potentielle.

wolakota a écrit :

et oui comme tu l'a fait remarquer, beaucoup de personnes non seulement ne comprennent pas grand chose à tout ce fichu truc mais en plus, s'appliquent au quotidien à survivre, donc n'ont à mon humble avis pas trop de temps ni de force pour aborder tout ça, on sait plus ou moins qu'on va tous droit dans le mur, tant qu'on y est pourquoi ne pas tous s'autosuicider en choeur??? bref tout ça me gonfle, je retourne à mes grattes

Excuse moi, mais la survie n'empêche en rien la formation ou l'information.
D'abord mon intervention parle d'épargne, tu me parles de gens qui survivent : on doit pas parler de la même catégorie de personnes. Le ménage moyen vit actuellement en france avec 36 000€ de revenus et place chaque année 5 000€ d'épargne.

Mais ça ne change pas grand chose : j'ai autour de moi des familles sans le sou, avec des galères et une formation initiale très faible, mais qui au lieu de mater le Bigdeal en rentrant du boulot consultent l'actu économique sur le web, qui au lieu de regarder une série pourrie à la télé déposent un soir par semaine leurs enfants chez mamy pour se rendre aux amphis gratuits de l'université populaire, etc...

En france, on a la chance d'avoir accès à des tonnes de sources de formations et d'informations gratuites, on peut être formé/informé pour quasiment rien. Évidemment cela prend du temps, mais ces personnes que je connais, qui "survivent" comme tu dis n'en ont pas plus que les autres, elles font juste le choix de ne plus passer obligatoirement 3 heures par jour devant la télé comme la moyenne des français.
Du coup, même si elles n'ont pas sous et qu'elles galèrent, ces familles sont tout de même au courant, comprennent ce qui se passe, et peuvent se protéger en conséquence et à hauteur de leur possibilités.

Robert a dit :
Je me sens aujourd'hui libre :
- j'ai créé ma boite il y a quelques années, ça roule grâce à une bonne formation initiale
- j'ai des économies
- je ne dois rien à personne et si je veux bouger, je peux le faire quand je veux.

Papysnif a dit :
Non wola ( salut! ) je ne le perçois pas comme ça , robert ( salut! ) n'a pas voulu dire il me semble qu'il fallait un bac +12 pour comprendre ce qui ce passe et j18 le confirmera il suffit de savoir lire , d'un peu de lucidité et de se tenir informé ( en dehors des JT bien sûr ! que je remplace par France Inter , c'est déjà mieux ! ) et c'est loin d'être le cas de tout le monde , je connais des bac + x qui s'en foutent éperdument!
je n'ai aucune formation en économie mais je m'y intéresse comme je m'intéresse à tout ce qui conditionne nos vies et donc nos libertés comme la politique et l'écologie.

Bon alors l'age de la retraite en grece va passer de 53 ans à 67 ans !?
suppressions des 13ème mois et bloquage des salaires , ils vont rigoler les grecques !

Dommage peut être que la restructuration de la dette grecque ne soit toujours pas à l'ordre du jour , cela aurait pu être une solution non?
quand penses tu webmaster ?

− une crise de liquidité est une situation où le pays ne peut plus momentanément se financer à des conditions raisonnables, alors que sa solvabilité intertemporelle et celle de ses finances publiques reste assurée. Nous pensons que c’est le cas aujourd’hui de la Grèce . Il est alors efficace et légitime de prêter à ce pays les sommes qu’il ne peut plus emprunter sur les marchés financiers et qu’il pourra rembourser plus tard.

− une crise de solvabilité est une situation où un pays est dans une situation économique structurelle telle que sa solvabilité extérieure ou sa solvabilité budgétaire ne sont plus assurées ; si ceci vient d’une faiblesse durable de son économie, il est inutile de lui prêter , car il ne sera pas davantage solvable dans le futur. Il faut l’encourager à mener des politiques structurelles qui redressent sa situation économique. Nous pensons que c’est le cas de l’Espagne
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=52741 Natixis, Patrick Artus, 22/04/2010

Ca m'a fait doucement rigoler quand notre ministre du budget a dit hier que la france n'avait aucun risque de se faire dégrader : les agences de notations ont déjà prévenu la france au mois de décembre qu'elles étaient prêtent à dégrader notre note si on ne faisait rien, et pour l'instant on a pas fait grand chose.

On aide la Grèce parce qu'on est obligé de sauver une seconde fois nos banques, alors que ce sont elles qui nous mettent dans cette situation catastrophique.