Non mais jécris depuis 6 mois, un an peut être... je m'oblige à bosser la forme, le style et les sonorités, et je garde certains textes pour moi ! C'est peut être les plus profonds mais c'est personnel ! EDIT : c'est pas non plus des textes universels, et c'est pas fait pour accrocher le spartochards ! =D je poste sur le tard un petit texte que je travaille depuis quelques temps pour qu'il paraisse dans un fanzine ayant pour theme le monstrueux; je vous laisse le découvrir ----------- Vingt-cinq ans après ma première naissance de chair, je parcourais le monde, maudissant, fort d’un quart de siècle d’existence terrestre, la terre des hommes. J’étais taraudé par d’incessants questionnements dont le bouillonnement chaotique me rendait fiévreux et blafard. A me voir, le soir, titubant parmi les tombes brumeuses d’un quelconque cimetière, on m’aurait facilement confondu avec un trépassé ayant eut le bon goût de revenir d’entre les morts. En ces temps troubles, ce flot qui brûlait mes tempes en m’infligeant mille vérités, mille doutes et mille jugements célestes, me détourna du chemin de mes semblables. En observant leur peau colorée et pleine de vie, l’insouciance avec laquelle chacun dormait, travaillait, copulait allègrement, et l’absence chez eux de cette douleur qui chaque jour travaillait le fond de mon crâne, je me persuadais d’être atteint d’une sorte de maladie, ou pire, d’une malédiction lancée contre mes parents par quelque démon exerçant une cruelle vengeance sur leur progéniture pour les accabler d’un chagrin plus grand pour eux que leur propre mort. Cette humanité qui grandissait, vivait devant mes yeux ne m’attirait pas et aucune phéromone ne semblait exciter mon supposé instinct grégaire, qui aurait du me pousser à m’identifier à cette race qui pourtant comme moi possédait deux bras, deux jambes, des mains et de multiples similitudes morphologiques qui supposaient qu’il existaient entre nous un lien de sang ou une attirance viscérale ; de semblable a semblable. J’en conclus donc que je n’appartenais tout simplement pas à la même espèce et je décidai de partir sur les routes, tel un vieillard errant, à la recherche de ma propre identité, dont une maladie incurable et contagieuse lui interdirait le contact et la vie des hommes. Ma condition me déchirait l’âme au point que mon visage, déjà d’une pâleur extrême, s’orna de cernes violacées tandis que mes traits se durcissaient, s’assombrissaient. Je devins osseux, et ma beauté cadavérique provoquait chez ceux qui croisaient ma route une fascination toute spéciale, mélange d’un désir irrépressible et d’une peur animale, millénaire. J’évitai donc de déambuler de jour dans les artères des villes et je décidai de vivre dans le vacarme nocturne au milieu duquel je pouvais plus facilement disparaître. Ma vie, à cette époque, n’était qu’une misérable farce; je voyageais de cité en cité, j’essayai tant bien que mal de vivre parmi les hommes, je voulais supprimer l’effroyable sentiment de solitude qui m’affectai en le noyant dans l’excès. Je goûtai aux ivresses, m’abandonnai aux bras bienveillants de la fée verte qui apaisait mon âme, mais dont le châtiment, à l’aurore, était pire que la mort, brisant mon corps et plongeant mon esprit dans les limbes. Je découvrais les délices de l’opium et du hashish, les rêves hallucinés ou m’apparaissaient animaux extraordinaires, fantômes, prophètes de fumée prêchant dans des mondes imaginaires dans lesquels mon esprit égaré assistait en souriant à son propre exil, à sa propre dissolution dans le néant et dans l’infini. Apres des semaines entières d’errance dans l’éther, je parvins à m’extraire de l’état végétatif dans lequel les drogues m’avaient plongé, comme saisi par la nécessité de retourner dans ce réel qui ne voulait pourtant pas de moi. Je repris, non sans regret, le cours de mon existence. La douleur maléfique que l’opium avait écarté était à nouveau à l’œuvre. Je l’appelais cyniquement Lucidité et je gardais contre les engeances célestes et infernales une forte rancoeur de m’avoir ainsi infligé, pour une raison qui m’était inconnue -mais existait elle seulement ?- un tel châtiment. Mes voyages solitaires firent naître en moi une incroyable sensibilité pour le beau. Je restai des heures entières à louer la grâce du vol d’un oiseau, l’harmonie de ses chants, et la parfaite forme de sa plume, le bleu du ciel et le blanc cotonneux des nuages estivaux, l’odeur de la pluie, celle de la terre. La vue d’une colonne de fourmis sur mon chemin ou l’observation d’une araignée tissant sa toile m’emplissaient d’une joie extraordinaire, et allégeait un instant mes nausées et la noirceur qui me possédait. Je découvris dans le monde des hommes des joies similaires. Il m’arrivait de voir chez eux cette grâce que j’aimais tant observer dans la nature, dans les couleurs d’une aquarelle, dans les envolées d’une fugue ou la majesté d’un orchestre symphonique, dans la finesse des pas d’une danseuse ou d’une poésie éthérée. Ces joyaux étaient noyés dans les rues infâmes des capitales bruyantes et malades, transpirant le vice, mais leur existence vint renforcer le déchirement qui était le mien à l’égard des hommes. Ces villes étaient à l’image de leurs créateurs, capables du pire comme du meilleur. J’avais une immense sympathie envers les hommes, je les aimais infiniment ; je les aimais aussi dans leur noirceur, qui faisait d’eux des monstres d’incompréhension. Je trouvais chez eux mon propre paradoxe, mon humanité, mais j’éprouvais toujours ce rejet. Plus le temps passait et plus je sentais grandir en moi la gangrène qui brûlait mon esprit. Elle engendrait une colère que je savais destructrice. Mon cœur durcissait et la haine que j’entretenais contre moi-même se mua en un désespoir immense. Qu’étais-je ? Un spectre ? Comment pouvais-je expliquer ma non-existence dans le monde des vivants ? Dans mes jeunes années, j’avais tenté en vain de sauter ce gouffre mais à chaque fois que je me préparais pour sauter, il me paraissait plus grand, plus béant…L’amour et la bienveillance que j’entretenais à l’égard des hommes était asséchée par la distance qui me séparait toujours plus de leur monde. La blessure dans mon crâne grandissait, le mal creusait mon cerveau toujours plus profond pour extraire la semence diabolique, cette haine engendrée par une souffrance de plus en plus insupportable Un jour, alors que je maudissais ma condition, languissant de ne pas pouvoir accéder à cette vérité, clef de toutes mes interrogations sur la douleur qui me rongeait depuis toujours, cette illumination que je convoitais plus que tout, un éclair bleu déchira le ciel et m’atteignit entre les deux yeux avec la force de mille orages. Je sentis mon corps se cristalliser et quelque chose se briser en moi. Je vins au monde pour la deuxième fois, dans la douleur et le sang, la terre entière s’arrêta, comme frappée de stupeur, les montagnes tremblèrent devant le premier cri que je poussai. L’hiver comme invoqué par ma voix, chassa l’automne avant même qu’il n’ait jauni les premières feuilles et recouvrit les prés, les récoltes, les arbres aux fruits gorgés de soleil d’une neige épaisse. Partout dans le pays la folie frappait les animaux. De leurs gueules béantes s’échappaient maints aboiements, glapissements, gémissements, croassements, annonçant mon arrivée comme on acclame avec ferveur l’avènement du chaos, comme on se prosterne devant une force qu’on ne peut que craindre. Je me sentais la force des titans, et je sentais en moi leur colère, leur soif de vengeance, leurs pouvoirs cosmiques pulser dans mes artères. La douleur dans ma tête m’irradiait, et je savais que pour la calmer, je devrais sacrifier pour elle des vies, des âmes, au nom de la haine. Haïr le Ciel et la Terre, les Dieux et leur progéniture rampante, vénérer le chaos, engloutir l’amour et la bonté, les transpercer de mon épée, la noircir du sang des innocents, des pécheurs, des Dieux, du ciel et de la terre. Le chaos. Je suis un monstre; et le monstre qui est en moi n’est retenu que par mon humble enveloppe. Si mon corps est de la taille qui convient à un homme, mon ombre et celle de l’autre en moi cachent le soleil. Sa haine est immense et elle étouffe mon esprit endolori de son envergure démoniaque. Je ne sais si je trouverai, caché au fond de mon âme, la force de m’opposer à sa malveillance. Il cherchera, à tout moment, à faire le mal et à nuire aux hommes, mes chers monstres tant aimés. J’ai peur ; mes forces s’amenuisent au fur et à mesure qu’il prend possession de mon esprit, je suis de plus en plus faible, mais à cause de moi, il est imparfait, il aime, il ressent, il doute. J’existe malgré lui ; je suis une partie de sa raison, la dernière parcelle de son humanité, une douleur dans le coin de sa tête. www.brain-salad-surgery.deviantart.com
www.lukaleblond.skyblog.com Les Sagittaires sont calmes, doués, inspirés, et en plus ils sont sympas Je trouve chaque mot pesé avec soin, chaque prend entièrement sa place dans ce contexte ! J'y vois une intrigue fantastique ! (D'ailleurs une esprit possédé qui vient hanté d'une certaine manière la Terre c'est la trame d'une future histoire que je vais faire, j'adore le fantastique ^^) Bref continue ! j'ai quelques doutes sur la bonne compréhension du final, en fait le personnage qui raconte sa vie se retrouve a la place de la douleur qu'il avait, qui n'etait autre qu'une seconde personnalité. a la fin il y a un double changement de narration, un court passage ou je donne la parole a l'entité destructrice, puis une reprise sur le personnage de départ, qui devient une douleur dans la tete du nouveau..enfin c'est compliqué j'ai beaucoup de mal a le faire transparaitre.. www.brain-salad-surgery.deviantart.com
www.lukaleblond.skyblog.com Les Sagittaires sont calmes, doués, inspirés, et en plus ils sont sympas c n'est pas a proprement parler une possession, plutt un éclatement de sa double conscience, lui, et le monstre en lui.. www.brain-salad-surgery.deviantart.com
www.lukaleblond.skyblog.com Les Sagittaires sont calmes, doués, inspirés, et en plus ils sont sympas Je suis une éponge. Partout ou je pose mon regard, je me gave de sensations, de perceptions, je les mélange et j’en fais la substance de mon existence, comme si je vivais simplement dans mon cerveau, comme un gros œil posé sur un caddie de supermarché. Je me gave, jusqu'à la surchauffe, jusqu'à l’overdose…Je remplis ma tête de tout ce que je peux capter. Chaque petite chose. L’une après l’autre je les émulsionne jusqu'à ce qu’elles aient pris le volume d’un livre. Lorsque l’histoire est finie, j’en commence une autre. Je crois que je suis extrêmement empathique, et que c’est un piège monstrueux qui me donne l’impression de pouvoir tout analyser, de me mettre a leur place, anticiper leurs réactions jusqu’au malaise. Pourquoi es tu aussi mauvais ? Tu es une entrave. Je te crains toi et ton contrôle Toi et ton chaos, ton angoisse, ta colère Ca ne sera jamais facile Tu ne dois rien craindre sauf le néant de mon absence Tu sais ce que cela donne Mon absence Elle te vide de tout Tes émotions et tes sentiments Ton passé et ton futur Ta bien aimée lucidité Alors il ne te reste rien, Sauf ce malaise, Cette angoisse d’être creux, D’avoir perdu comme ton âme Cette fulgurante conscience De souffrir, et de faire souffrir Cette pensée issue de l’absurdité Le chaos Je voyage seul en première classe. Les couleurs sont belles. Ne m’attend pas, je n’existe plus Ne m’attend pas, je n’existe plus Ne m’attend pas, je n’existe plus Ne m’attend pas, je n’existe plus www.brain-salad-surgery.deviantart.com
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Les Sagittaires sont calmes, doués, inspirés, et en plus ils sont sympas " Accroché à leur cou on fini tous un jour par se croire immortel " jamais, jamais inspiration en nous ne viendra sans destruction. Des larmes sortent les mots, Des mots se libère la beauté, Et toujours au milieu de sanglots, Nait ce que le monde a de plus beau. Alors on lutte pour un sourire; Que l'on a oublié, que l'on a maudit. Alors on lutte pour ne pas mourir, Mais toujours, toujours les limites on repousses. Est ce crime, que de vivre de passions? Au risque que de mes larmes je m'éclabousse, Ma vie a jamais sera révélation et déception. Qu'importe les larmes, qu'importes les peurs. Jusqu'au bout des étoiles nous voyagerons. De l'amour et de l'ivresse je serais l'empereur. Et les vents comme toujours nous emporterons. Laisse moi t'ouvrir les yeux, laisse moi te guider. Faisons de la nuit un rêve, une éternité. Que le soleil nous berce, et la lune nous éveil. De musique, de paradis et d'enfer nous vivrons, Vos loi, vos société, vos principes nous fuirons. Nous serons comètes, étoiles et merveilles. Alors tourne, tourne dans mes bras. tourne, tourne, libère toi. et un petit deuxième (écrit pour deux très bon amis, qui m'on évité bien des galères) : Nul ne m'importe de ne comprendre, De la vérité il n'est pas nécessaire de s'éprendre. Seul compte l'émotion, la compréhension. Qu'en nos cœur la vie, splendeur. Nous murmure ces mot, amitié, affection. Qu'elle chasse la solitude et ses peurs. Alors a ces êtres appelé amis,je vous le dis, merci. Vous êtes les gardes fou de ma vie. Dans la lumière a vos coté, mes pas. Dans les ténèbres sans vous,perte de mon âme. Vous avez endurez mes crises et mes larmes, Et jamais seul vous ne m'avez laisser ici bas. Toujours votre main la mienne peu trouver. Toujours avec vous je peux me confier, éternité. Magie de l'avenir nous serons roi, révélation. Demain sera fais de vous et de moi, satisfaction. Ces mots sont a vous, mes amis, mes frères de cœur. Puisse mon amitiés pour vous ne meurt. Et qu'importe car je le sait, je le croit, j'ai foi. Même la mort contre nous ne peu faire le choix, De détruire cette force, cette magie : amitié. Vous et moi, tel l'éternel, prophétie des trois. A jamais lié, pour toujours aimé. Dans vos cœur j'ai trouvé la place du Roi. Je vous aimes vous mes compagnons. Ensemble la voie de la vie nous suivrons. Cette promesse puisse-t-elle s'élever. Pour toujours, pour l'infini, pour la vie. Cette promesse puisse-t-elle ne jamais échouer. Pour toujours, pour l'infini, pour vous mes amis. je me demmande toujours d'ou vous sortez cette imagination ... Citation :
Merci, je pense que tu veux dire le deuxième est mieux écrit que le premier non? bah je sais pas, écrire c'est un moyen d'extérioriser, comme parfois t'a un coup de blues tu vas prendre ta gratte, bah tu peux aussi prendre une feuille et un stylo...ou alors quand t'a envie d'exprimer quelque chose mais que t'a pas envie de le faire en une seule phrase...Apres tout dépend de la perception de chacun (fin c'est mon point de vue). padamax a écrit :
nan justement le 1er est mieu ecris que le 2ème ...et oui quand je suis de mauvaise hummeure je me tape une longue longue impro ...ou j'écoute metallica...parceque les chansons triste quand je suis de mauvaise hummeures me donne envie de prendre tous ce qui me tombe sous la main de le ...Faire souffrire ^^'. +1 pour la phrase en rouge !! Regarder ses formes et ses courbes parfaites, Sentir vibrer les cordes sous mes doigts Entendre sa sonorité cristalline Deux être différents L'un de bois, l'autre de sang L'âme de l'un fait vibrer le corps de l'autre A travers son chant, le vent dans les branches chuchote encore Comme un souffle de vie qui sans interruption Joue du début à la fin sa partition Mettre en musique ce que j'ai sur le coeur, Entendre résonner en elle mes joies et mes douleurs En une harmonie parfaite Son chant de larmes devient rire De tourment se transforme en sérénité L'esprit souriant d'une paix retrouvée |
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