Wola, je conçois que l'on puisse avoir, pour quelque raison que ce soit, une aversion pour la personnalité de Dylan qui ne donne, à priori, pas l'impression d'être le type le plus sympathique du monde.
Le truc, c'est que c'est ce qu'on peut appeler une personnalité complexe, et qu'il semble avoir toujours pris un malin plaisir à brouiller les pistes. Bref, qui est réellement Dylan, au final, je n'en sais strictement rien. Je n'en ai même pas une vague idée. Plus j'ai cherché, moins j'ai trouvé.
Son comportement sur scène peut également varier du tout au tout. Je l'ai vu pas mal de fois (pour la première fois avec les Stones en 95... rhâââââh !
), et on ne peut jamais vraiment savoir à quoi s'attendre.
Je me contente donc de ce qu'il a écrit. Et là, par contre, c'est énormissime et, pour moi, inégalé.
Sans compter l'influence déterminante qu'il a pu avoir sur pas mal de monde. Je pense que sans Dylan, le Boss serait loin d'être ce qu'il est. Tout comme Dylan ne serait probablement pas ce qu'il est sans Woody Guthrie, me diras-tu...
Enfin bref, une chose sur laquelle je te rejoindrai sans réserve, en tout cas, c'est sur l'immense grandeur du Boss !
Outre tous les trucs fabuleux qu'il a pu écrire (tiens, j'étais justement en train de jouer The River à mon bébé, il y a quelques minutes
), il m'a mis des claques monumentales en concert.
Le point d'orgue, pour moi, c'était au Stade de France en 2002, pour The Risng Tour. C'était carrément fabuleux. Inoubliable. Digne de tous les superlatifs. Il y a 80 000 personnes dans le stade, et t'as l'impression que c'est pour toi qu'il ouille la chemise. Sans compter les petites surprises (3 chansons unplugged 3 heures avant le concert pour ceux qui étaient arrivés les premiers, Who'll Stop The Rain de Creedence en entrée, et rappels supplémentaires sous la pluie).
The Duck & The Stray Rats forever !