syle a écrit :
Il fait remarquer qu'on pourrait payer des gens à casser des vitres. Sur le papier et selon les théories fumeuses de Denis cela pourrait créer de nombreux emplois : ceux qui nettoient le verre, les vitriers qui le remplaçent, etc. Ce qu'on verrait pas immédiatement par contre, ce sont les coûts retranchées pour l'économie (la partie immergée de l'Iceberg) : l'assurance en plus, les coûts répercutés au client, l'espace perdu dans les camionnettes pleines de verres, etc. Pour créer de l'emploi aidé du prend de l'argent du marché, pour le rediriger vers quelque chose qui n'a pas de marché. Naturellement, intervenir en faveur d'une cause économique, met en péril un autre secteur de l'économie, qui doit alors avoir recevoir lui aussi l'intervention de l'Etat. On se retrouve avec une économie entièrement sous perfusion (ne serait-ce que par les crédits d'impôts dans tous les domaines), qui au final ne fait que justifier l'existence des politiciens/économistes et bloquer sa croissance. Ce que je dis est beaucoup trop court pour être pertinent, mais tu peux penser aux rôles des banques centrales. On entend souvent parler d'un euro trop fort/pas assez fort par les politiciens, selon leur cible du jour. Personne ne devrait pouvoir intervenir sur la monnaie, pour au moins trois raisons : le choix de l'inflation permet aux états de s'endetter continuellement, ce qui mène à certaines crises économiques il permet également aux banquiers de s'enrichir considérablement : Wall Street, La City... ce que certains mettent sur le compte d'un légendaire "ultralibéralisme" pour peu que ce mot ait un sens enfin, il n'a aucun intérêt économique. Exemple : imaginons le retour du franc : en voulant accélerer la reprise économique à Marseille par l'inflation, on ferait exploser le prix des loyers à Aix-en-Provence. Citation :
Elle est bonne pour les syndicats et les politiques, qui justifient de leur existence ainsi. L'idée que tu t'en fais à priori te tient tellement à coeur et te semble tellement évidente que tu ne sembles pas devoir la faire reposer sur quelque chose de tangible. Pourtant, je ne trouve pas de sens à ce que tu exposes sur la question, notamment en ce qui concerne une incontournable victime colatérale quand on parle d'un dispositif gagnant-gagnant lorsqu'il est correctement mis en oeuvre. Je te donne un exemple simple, concret et réel. Sur le secteur non marchand, tant qu'à faire, puisque c'est ce que tu visais en priorité. Une communauté de communes, dans un secteur très rural, possède un patrimoine culturel à fort potentiel, mais en état lamentable. Vieux château fort et monastère du 9ème siècle, monuments typiques, etc. Des travaux s'imposent, un budget existe, mais il n'est pas suffisant pour entamer des travaux. Sur ce secteur, on ne trouve quasiment plus de commerces, le camping est fermé, et un bureau de Poste vont en faire autant. Toujours sur ce secteur, on trouve un fort taux de chômage. Paradoxalement, certaines entreprises ne trouvent pas de main d'oeuvre à embaucher, notamment dans les métiers du bâtiment, où les boîtes gardent la tête hors de l'eau. La communauté de communes décide d'utiliser ses sous pour la création d'un chantier d'insertion, sur 5 ans. Les salariés auront des contrats de 6 mois renouvelables jusqu'à 2 ans max, et bénéficieront comme prévu d'un accompagnement à l'insertion professionnelle et de stages en entreprise. Il y aura 8 salariés en permanence sur le chantier. Le dossier est accepté par le département qui, au lieu de verser le RSA, va financer les charges sociales de ces emploi. Pour le département, c'est une opération blanche. Aucune dépense supplémentaire. Le chantier fonctionne durant 5 ans, et le patrimoine bâti est rénové. Remparts, monastère, donjon, lavoirs et autres. Beau boulot. Ca donne envie à des bénévoles de s'y mettre aussi. En creusant, d'énormes richesses archéologiques sont mises à jour. Les archéologues grouillent. Les installations du camping sont rénovées, des jeux sont construits. Bilan de l'opération : - environ la moitié des personnes passées sur le chantier ont trouvé un emploi pérenne, le plus souvent dans le bâtiment suite aux stages en entreprise. Le département ne leur verse plus le RSA. - les villages ont changé d'allure, des opérations de com ont été menées, les touristes reviennent. - Le camping affiche complet en été. - Le bureau de poste est toujours là. - Plusieurs commerces (boulangerie, épicerie, restos, bistrot, artisans) ont ouvert et tournent bien. Donc, si tu peux m'expliquer concrètement quelle est la victime collatérale de cette opération... cocaine a écrit :
Là, il n'est pas question de salariés, mais de ceux qui ne le sont pas ou ne le sont plus. Je ne vois pas ce que les syndicats viennent faire là. Ce système, il y a quelques pages, c'est toi qui le défendais, pas les syndicats... Quant à la justification de l'existence des politiques, tu peux détailler ? Tu envisages donc une société sans politique ? Sérieusement ? The Duck & The Stray Rats forever !
T'es un cowboy ? http://om.the-west.fr/west/fr/player/?ref=westplayer_invite_banner&player_id=287... Citation : Il fait remarquer qu'on pourrait payer des gens à casser des vitres. Sur le papier et selon les théories fumeuses de Denis cela pourrait créer de nombreux emplois : ceux qui nettoient le verre, les vitriers qui le remplaçent, etc. j'aimerais bien savoir ou et quand j'aurait pu encourager le hooliganisme ? c'est bien ce que je vois tu tente d'adapter ton discours en te rattrapant aux branches juste pour avoir le dernier mot et en te contredisant. syle connait de plus près que moi le problème et je ne peu que plussoyer ses dires qui expliquent mieux que moi le fond de certaines de mes pensées. mais j'ai promis que je repaverait plus sur ce sujet...on vas bientôt pouvoir couvrir Paris/Roubaix là proverbe shaddock : s'il n'y a pas de solution il n'y a pas de problème
cocaine a écrit :
Investir dans des ruines en devant les restaurer dans les règles imposées par les bâtiments de France sans pouvoir les valoriser directement, ça n'a aucun sens. D'ailleurs, aucun "méchant capitaliste" ne s'y est jamais intéressé, ce patrimoine tombant en ruine depuis des temps immémoriaux. S'il avait fallu attendre après eux, ces ruines auraient fini de s'enterrer et on aurait oublié jusqu'à leur existence. L'initiative n'est pas venue d'un investisseur privé, et c'est un fait. La réalisation de ce projet s'est soldée par un grand succès à tous les niveaux (y compris pour les méchants capitalistes - qui sont en fait plutôt de gentils entrepreneurs, dans le cas présent - qui sont venus investir dans le tourisme). Donc, objection rejetée. cocaine a écrit :
Là, le projet part d'une collectivité territoriale, qui utilise des dispositifs proposés par l'Etat (contrats aidés). Je n'y vois rien d'extraordinaire. Sans avoir un résultat forcément aussi spectaculaire, les chantiers d'insertion bien menés n'ont rien de rare. C'est le contraire, qui reste exceptionnel. C'est le résultat du boulot de gens compétents et impliqués. C'est juste un sujet sur lequel tu n'as pas de connaissances réelles. Tes critiques ne reposent que sur des stéréotypes infondés. cocaine a écrit :
Concernant Tapie et le Crédit Lyonnais, il me semble qu'il y a quand même eu rebondissement... Pour le transport ferroviaire, le bilan global n'est pas mauvais. Le transport maritime, je n'en sais rien. Je ne vois par contre pas de propension plus prononcée au plantage au niveau de l'Etat ou du privé. Des flops retentissants, il y en a des deux côtés. Cela étant, je ne pense pas que l'Etat ait vocation à exercer dans le système bancaire, ni à fabriquer des bagnoles ou des clopes. cocaine a écrit :
Non. Elles ne pratiquent pas le travail au noir, et elles ont d'ailleurs embauché largement. Le travail au noir en France n'est pas rare, mais il concerne plutôt des indépendants. Pas les entreprises qui ont trop à y perdre. cocaine a écrit :
Je te parle d'un projet mûrement étudié par des gens compétents, et tu le qualifies d'hasardeux. Je te parle d'un projet qui diminue le nombre de chômeurs sur un territoire. Je te parle d'un projet qui crée de l'emploi, qui crée des commerces, qui crée de l'artisanat, qui crée de la richesse culturelle. Je te parle, enfin, d'un projet transparent sur le plan du financement des emplois aidés en question. Et tu viens me parler de coût de fonctionnement de l'Etat qui fait fermer des entreprises. C'est sans rapport, en l'occurrence. Tu campes sur tes principes, et tu restes hermétique aux réalités tangibles face auxquelles on te met. C'est un exercice auquel je ne trouve plus de sens. Un exercice qui se trompe d'objet. cocaine a écrit :
Tu me cites bien pour référence des oeuvres d'économistes du 19ème siècle... Alors niveau archaïsme, hein... Bon, cela étant, je ne suis pas syndiqué et ne suis pas satisfait du syndicalisme tel que pratiqué aujourd'hui, en ce qu'il prive le plus grand nombre de salariés de la parole. Mais c'est un autre débat. cocaine a écrit : Quant aux politiques, oui je fais référence aux politiciens de carrière , mais tu connais ce symptôme mieux que moi je n'en doute pas. Le problème est à poser de façon plus pragmatique. Des politiciens "de carrière" finissent par être coupés d'un certain nombre de réalités. Seulement il faut voir quels sont les politiciens "pas de carrière" qui se présentent face à eux. Il n'y a qu'à voir les guignols présentés par un parti qui recrute à tour de bras des candidats à parachuter dans toutes les villes de France... Il faut voir aussi ceux qui voient la politique à travers leur activité professionnelle, leur intérêt, et qui mèneront une politique dangereuse en ne voyant le monde qu'au travers de leur nombril. C'est un problème qui me semble difficilement soluble. Je n'ai pas de solution, ni d'avis constructif sur la question. The Duck & The Stray Rats forever !
T'es un cowboy ? http://om.the-west.fr/west/fr/player/?ref=westplayer_invite_banner&player_id=287...
Un pensée pour les ukrainiens ?
guitarpiano a écrit : Un pensée pour les ukrainiens ? Quitte à avoir les boules (de démolition, sans prétention aucune de ma part ) je préfère Miley Cyrus à poil que Manuel Valls en bras de chemise! Jouez toujours!
je sais pas trop, on leur a fait plus ou moins fait miroiter qu'ils pourraient intégrer l'Europe alors, à choisir être sous le giron de Poutine ou l'Europe …!
Régime corrompu, salaire mini 300 €, y a pas photo. Mais çà doit être un peu plus compliqué à mon avis, c'est un vaste pays avec beaucoup de disparités. Personnellement, même si on est aux portes de l'Europe, je pense qu'on à rien à faire là bas et vice versa. J-C
"La musique n'a pas de frontières : on la ressent plus qu'on ne la comprend."… Moi les printemps des peuples, les soulèvements soi-disant populaire, ça me laisse toujours dubitatif. On ne sait pas qui finance qui et comment. Le président pour l'instant a mis pause comme je l'ai dit mais ça penche plus pour les russes, or les ukrainiens enfin certains ont pas l'air d'accord et préfère l'UE. (c'est ce que j'ai compris corrigez moi si je me trompe) kiki-peace a écrit : Pour résumé l'ukraine devait signé un accord de Lirbe-échange avec l'UE (ce serait un premier pas vers son intérgration a cette derniere), mais le président assez copain avec poutine a mis pause aux négociations, problème l'ukraine est un pays divisé entre une ukraine proche de l'europe et une ukraine russophone encore assez ataché à l'ère soviétique. Et du coup la ça chauffe car Poutine est pas trop pour que l'Ukraine s'attache à l'UE, elle perderait un allié. Je confirme, c'est plus précis que chez moi… on est d'accord J-C
"La musique n'a pas de frontières : on la ressent plus qu'on ne la comprend."… Tout ça partie en gros d'un jeu de diplomatie les 2 veulent l'ukraine et donc les 2 disent "vient avec nous tu verras c'est cool on va bien se marrer et il y a plein de fille" et le pauvre président c'est put où donner avec cette offre de l'UE et la pression du "méchant russe"
J'y connais rien, mais je pense qu'on a pas grand chose à y gagner pour l'instant…on s'appauvrit davantage à chaque nouvelle entrée, c'est le nivellement par le bas.
J-C
"La musique n'a pas de frontières : on la ressent plus qu'on ne la comprend."… J'avais un peu de mal à comprendre pourquoi ils parlaient de guerre civile alors que ça ressemblait à une révolution. Il semble que la population soit vraiment partagée pro/anti russe. Ce qui a donc mis le feu aux poudres c'est le refus inattendu du président ukrainien de signer le traité de libre échange avec l'UE qui avait pourtant été initialement accepté. Et comme par dessus ça il y a visiblement aussi de grosses suspicions de corruption au plus haut niveau de l'état, ça aggrave la situation. Niveau diplomatie, c'est forcément une galère car on se retrouve avec un front UE vs Russie.. C'est donc beaucoup moins "simple" qu'une révolution, et effectivement, les risques que ça dégénère en guerre civile sont réels.. Webby
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