Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Blanchi par la justice, Ibrahim Maalouf passe à l'offensive. Accusé d'avoir agressé sexuellement une collégienne de 14 ans, le célèbre trompettiste français a publié, samedi 25 juillet, un communiqué véhément.
« Il est important pour moi de remettre le point sur le i de mon prénom », explique le musicien, égrenant ses griefs contre « la presse » et « les journalistes ». « L'adolescente a menti, ses parents l'ont crue, la presse en a parlé en gonflant l'histoire, tout le monde en a souffert », explique rapidement le musicien. Rappelant qu'il a été relaxé en appel, il estime aussi que « la couverture médiatique de cette décision de justice a été microscopique à côté de celle subie en 2017 lors de la révélation des accusations mensongères ».
— Ibrahim Maalouf (@ibrahim_maalouf) July 25, 2020
L'artiste de 39 ans était accusé d'avoir agressé sexuellement une collégienne de 14 ans en 2013. Il avait été condamné en première instance en décembre 2018 à quatre mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende. Ibrahim Maalouf a toujours nié toute agression sexuelle.
Des « fins identitaires » dans la propagation des accusations
« Nombreux sont ceux qui se sont permis de relayer, tweeter, poster, commenter, bloguer, publier ou diffuser des mots, des articles ou des vidéos à ce sujet sans prendre la peine de rien vérifier et sans respecter la présomption d'innocence, souvent d'ailleurs à des fins politiques ou identitaires », assène encore Ibrahim Maalouf, cette fois à l'adresse des réseaux sociaux. « Même si les cicatrices resteront, j'espère sincèrement que chacun de ceux qui ont contribué à ce déchaînement saura se remettre en question. Que la justice fasse son travail avant que l'émotion populaire ne s'en empare, car les dégâts sont dramatiques », poursuit le trompettiste dans sa lettre ouverte publiée sur Twitter.
Le même communiqué cite aussi la Justice, et rappelle qu'« aux accusations non corroborées par les éléments du dossier, la cour ne trouve que deux explications », dont « les pensées fantasmatiques » de la plaignante, « amoureuse de son idole ».
Le problème lors d'une mise en cause c'est que " le mis en cause" cad l'accusé fait l'objet d'une médiatisation amplifiée pat les réseaux A-sociaux en main de groupuscules jusqu'à l'hystérisation... Et lorsque le "mis en cause " finit par s'en cortir, ceux qui ont reçu les informations tambourinées ne sont pas les mêmes que ceux qui sont informés que l'affaire n'était pas une affaire... Je crois qu'il serait plus juste que la presse et les réseaux A_ sociaux aient obligation de consacrer autant d'articles, autant de lignes autant d'informations pour tenter de laver l'honneur du "mis en cause" qui a été traîne dans la boue... N e pas oublier que "ce qui sort de la trompette revient par le tambour... " et là c'était le cas
Pas plus approximatif que l'autre, des centaines d exemples dont le plus drôle du moment Balkany qui un jour peut être purgera sa peine.
En attendant, je m'intérroge toujours sur l'article du Parisien du 23 11 2018, tjs disoinible en ligne... ) dont l'extrait étonnant ci-dessous :
Le musicien aurait reconnu un « acte unique » qu'il avait « immédiatement regretté » selon le parquet.
Bon "ben" si c est un acte unique et qu il regrette...
Au moins le migrant de la cathedrale de Nantes n aura rien comme lui, mais à le droit à une enquête psychiatrique.
A la fois nous sommes tous impatients de savoir ce qu'il en est des soupçons pesant sur tel ou tel (le) ; nous voulons la justice, et vite ! Ce qui, en France, n'est possible que si l'inculpé est candidat à une élection...
Et nous souhaitons que "justice soit faite", que le coupable soit retiré de la vie sociale... Et enfin "puni" pour les faits délictueux !