Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Le 8 décembre 1980, le monde était sous le choc. L'idole de plusieurs générations était assassinée. John Lennon, le Beatle de génie et créateur de l'hymne pacifique « Imagine » succombait au coup de folie de Mark David Chapman. « Il [John Lennon] est mort en légende, et moi je vais mourir en vieil homme », déclara un jour Paul McCartney. En 2005, Thierry Ardisson – Lennonien devant l'éternel – recevait Ingrid Pedersen. Dans Tout le monde en parle (à découvrir sur la chaîne INA ArdiTube), elle racontait son mal-être de sœur cachée de John Lennon.
Tout commence par un mensonge. Julia, la mère de John Lennon, donne naissance à une petite fille. Sauf qu'Alfred, le père marin de John, n'est pas le géniteur. Pour éviter le scandale, le bébé est confié à un couple d'amis… dont le mari s'avère être le vrai père. « J'ai été adopté par mon propre père », explique-t-elle. Le silence va durer de nombreuses années (« Je savais qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond ») et la révélation sera expéditive. « Elle me l'a dit et nous n'en avons plus jamais parlé. J'ai fait une promesse à ma mère. Je n'ai jamais cherché à parler à John », signale-t-elle. Alors que John, lui, cherche à tout prix à connaître sa sœur. Sans succès.
« Pauvre gars »
L'histoire vire au drame le 8 décembre 1980, quand Lennon est assassiné. « J'étais dans le salon quand j'ai appris à la télévision qu'il avait été tué. Ma mère est entrée dans le salon et a simplement dit : pauvre gars. » À la mort de sa mère, Ingrid Pedersen rencontre Yoko Ono. « Je suis allée à New York à l'invitation de Yoko. Je ne suis restée que deux jours. Je n'ai pas eu la possibilité de parler avec elle, d'avoir une conversation intime. Elle avait toujours un chaperon qui contrôlait les questions et les réponses. »
Un extrait à découvrir :