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« L'autre jour, j'écoute la radio en me réveillant, c'était Yvette Horner qui jouait de l'accordéon. Ton accordéon me fatigue, Yvette, si tu jouais plutôt de la clarinette. » Et la flamboyante musicienne eût-elle choisi un autre instrument, comme lui enjoignait Antoine, la vie de ce « piano à bretelles » en eût peut-être été changée et la vedette du Tour de France ne serait plus le cliché obligatoire pour tout journaliste qui écrit sur cet instrument.
Car si chaque Français sait à quoi ressemble et comment sonne un accordéon, cela peut être pour le meilleur (dans la chanson française chez Barbara, Brel ou Nougaro) ou pour le pire (La Vie en rose dans le métro).
« Ça fait cent ans qu'on dit que c'est ringard, ironise Félicien Brut, accordéoniste classique de 36 ans au parcours atypique, c...
Mon très cher cousin... Mon frère plutôt... Trop tôt disparu était à 16ans je crois... Champion d'Europe à Bruxelles en jouant du Bach... Il me tirait les larmes par ses interprétations... Dieu aime les jeunes artistes...
Pour ce moment, en ces temps perturbés par une information redondante, ininterrompue et assommante, voilà un article original sur un sujet fait pour ouvrir l’esprit et à une culture différente, juste une petite remarque, on ne peut pas être parfait, l’image du quatuor Hermès qui habituellement sont bien 4 nous en donne un en prime ! C’est le quatuor à cinq !
Peut-être, tout comme la guitare, le saxo ou le violon ? Devrions-nous définir Astor Piazzolla comme un musicien de la rue ? A l'âge de sept ans mes parents m’achetèrent un accordéon rouge flamboyant que je contemplais depuis des mois. Non seulement j’avais commencé par prendre des cours chez cette très sévère mais adorable Yvette Horner qui avait son studio tout près, Rue de Dunquerque, à Paris.
En déménageant, j’ai dû poursuivre mes études musicales avec mon nouveau professeur dans la proche banlieue de Paris qui dirigeait un orchestre de 40 accordéonistes, ses élèves. Nous réalisions des concerts parfois de musique classique, parfois de celle légère. Malgré le yéyé des années 1970, l’accordéon a maintenu sa place d’honneur dans le musette.
Ce n’est que dans les années 1980-90 que tout a été bouleversé par la musique d’outre-Atlantique. Ce n’était pas seulement l’accordéon qu’on avait mis de côté, mais aussi la clarinette, comme le cite l’article, la trompette, le piano, etc. Etc. . Désormais la musique française, italienne, grecque, ou de toute nationalité européenne, a disparu au profit du bruit et du playback, dans lesquels des jeunes qui ne connaissent même pas la musique, ont la (maigre) satisfaction de monter sur la scène…