Le monde peut-il se passer d’Elton John ?

Le chanteur et mélodiste de génie se produit à Paris La Défense Arena. Durant 2 h 20, il a montré qu’il restait le patron de « l’entertainment » mondial.

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Temps de lecture : 2 min

L'avantage des adieux sous Covid, c'est qu'ils sont sans cesse reportés. On avait laissé Elton John en très grande forme en juin 2019 à Bercy, le revoilà à 75 ans et des vestes toujours aussi criardes sur la scène de Paris La Défense Arena à Nanterre (92). Les concerts parisiens avaient été maintes fois reportés à cause de l'épidémie et quelques ennuis de santé. Ce samedi, l'Anglais est en pleine forme. « Saturday Night's Alright for Fighting.  »

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Pour cette nouvelle étape de sa tournée d'adieu, pas de révolution. « I've Seen That Movie Too. » Mais toujours cette impression d’assister à un moment d’histoire de la culture pop. Les tubes s’enchaînent – de l’introductif et électrique « Bennie & the Jets » au final époustouflant « Goodbye Yellow Brick Road » – alternant ballades sucrées, rocks endiablés, parties de piano improvisées. On regrettera une programmation un poil attendue et un peu creuse au milieu du spectacle. La voix du septuagénaire, elle, n’a jamais paru aussi puissante et sûre. Elton John ne monte plus dans les tours, mais il maîtrise à merveille tout le reste, bien aidé par son « band » porté par des historiques comme Nigel Olsson ou Ray Cooper. Il y a bien ce coup de sang contre l’un d’eux car la balance de la guitare empêche le maestro d’entendre son piano, mais il prouve qu’après cinquante ans de carrière il garde une exigence sans limites. Il s’excusera pour les insultes proférées sur scène. « Have Mercy on the Criminal.  »

Toutes les générations

Showman incontestable, les mélodies de l'Anglais traversent les générations : il n'y a qu'à voir les couples de trentenaires, les fils et filles accompagner leurs parents ou quelques adolescents entonner « Your Song », « Rocket Man », « Tiny Dancer » ou « I'm Still Standing ». Ces 2 h 20 filent à la vitesse d'un refrain d'un « Crocodile Rock », toujours aussi efficace, qui met les 32 000 spectateurs dans la peau des chœurs de l'homme aux 300 millions d'albums vendus. Tout au long du spectacle, qu'il joue encore ce dimanche, il a multiplié les clins d'œil à la France, expliquant avoir « une maison à Nice » et que le public hexagonal l'avait toujours soutenu. Quand il s'en va dans sa robe de chambre à paillettes, on se demande : le monde peut-il se passer d'Elton John ? La réponse est clairement non.

Les adieux étant toujours pour après, les Parisiens retrouveront ce bon vieux Elton du 25 au 28 juin 2023 pour des dernières – toutes dernières – dates à l'Accor Arena. « Don't Go Breaking my Heart. »

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Commentaires (28)

  • Guy 56

    Bien que je regrette qu'on ait mis autant de temps à se pose votre question-titre la réponse est oui, sans hésitations !

  • LucFS

    Si vous pouvez vous passer de ce monsieur (ça c’est une info passionnante) pourquoi vous tapez vous tout l’article ? Juste pour le plaisir un post qui sombrera dans l’amertume de la non postérité…

  • JM/67

    Oui, JE peux me passer de ce monsieur ! Quant au reste du monde ?