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Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf, accusé d'avoir agressé sexuellement une collégienne de 14 ans en 2013, a été relaxé mercredi 8 juillet 2020 par la cour d'appel de Paris. L'artiste de 39 ans, lauréat des Victoires de la musique et d'un césar, avait été condamné en première instance en décembre 2018 à quatre mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende. Ibrahim Maalouf, qui n'était pas présent pour la décision mercredi, a toujours nié toute agression sexuelle et avait fait appel.
À l'audience en appel le 2 juin, l'avocate générale a requis deux ans de prison avec sursis à son encontre ainsi que 40 000 euros d'amende. La jeune fille, qui était en stage au moment des faits, avait déclaré que le musicien l'avait embrassée une première fois un soir à la sortie d'un cinéma en 2013. Lui avait affirmé qu'elle était à l'origine du baiser, assurant avoir repoussé ses avances.
Parole contre parole
Deux jours plus tard, selon la version de la plaignante, il l'avait à nouveau embrassée, cette fois dans son studio d'enregistrement d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), puis « attrapée par le bassin », mimant un acte sexuel. Cette deuxième séquence n'a jamais existé, avait soutenu l'artiste, qui a produit entre les deux instances de nouveaux justificatifs de son emploi du temps à cette date.
Les parents de la jeune fille avaient signalé les faits un an plus tard, après qu'elle s'était confiée à un médecin. Elle avait commencé à se scarifier et à avoir des troubles alimentaires et a depuis effectué plusieurs hospitalisations et thérapies. Une enquête avait été ouverte dans la foulée par le parquet de Créteil débouchant sur le placement en garde à vue en janvier 2017 d'Ibrahim Maalouf.
... L'accusation infondée de viol ou agression sexuelle est elle aussi une petite mise à mort de l'innocent. C'est le travail des juges de discerner les faits et la vérité. Tant que les juges n'ont pas tranché, c'est la présomption d'annonce qui doit impérativement s'appliquer.
Retrouvé de justificatifs de son emploi du temps au moment de faits incriminés ? Imaginez ces plaintes récentes pour de prétendus viols remontant à Vercingétorix ? : quasiment impossible de se défendre alors que pourtant, en droit la charge de la preuve incombe à l'accusateur et pas à l'accusé ! On assiste à travers ces affaires de viols, ou prétendus tels, à une tentative de glissement pernicieux du Droit dès lors que c'est à l'accusé qu'il reviendrait de prouver qu'il n'est pas fautif ! Entendons nous bien : les violeurs ne méritent PAS UN SOU d'indulgence, ... À condition qu'ils soient bien responsables de ce dont on les accuse...
Rien de tel que d'insinuer de prétendus viols, voire des comportements sexuels jugés singuliers (comme pendant longtemps l'homosexualité)... Combien de jugements pour plaintes abusives et de plaintes en diffamation ? Les supputations tenant lieu de preuves, l'essentiel est d'installer au moins un doute déjà souvent suffisant pour atteindre la crédibilité et l'honorabilité de l'"accusé"... Les femmes pas moins que les hommes sont capables en ce domaine particulier du pire...