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Prévus vendredi 24 et samedi 25 novembre au Zénith de Paris, les concerts du rappeur controversé Freeze Corleone avaient dans un premier temps été interdits par la préfecture de police, pour des accusations d'antisémitisme. Saisi en référé (urgence) par le rappeur, le tribunal administratif de Paris a cependant estimé que les décisions de la préfecture de police portaient « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'expression et de réunion ». Il a donc suspendu l'arrêté pris mardi par Laurent Nuñez.
La préfecture de police avait défendu à Freeze Corleone de participer au premier concert vendredi, donné par le collectif 667, dont il est le fondateur, et avait interdit le deuxième samedi, programmé en son nom propre. « Le risque que soit commise une infraction susceptible de porter atteinte au respect de la dignité de la personne […] et de causer un trouble à l'ordre public n'est pas démontré », a jugé le tribunal administratif.
Une enquête classée sans suite en 2020
Pour motiver l'interdiction, la préfecture de police faisait valoir que les textes du rappeur contenaient « de nombreuses références complotistes et antisémites » et que ses concerts intervenaient « dans un contexte géopolitique particulièrement tendu » en raison de la guerre entre Israël et le Hamas. Le tribunal administratif a objecté que « les textes comportant des passages à caractère antisémite ne figurent pas au programme des concerts » de vendredi et samedi. « L'enquête menée à ce sujet à la suite d'un signalement en 2020 a fait l'objet d'un classement sans suite », poursuit-il dans sa décision.
Il relève également que « le concert, donné récemment par l'artiste à Floirac, qui comporte une programmation de chansons identique à celle prévue pour les concerts des 24 et 25 novembre 2023, n'a donné lieu à aucun trouble à l'ordre public, ni d'ailleurs ses précédents concerts ».
En mars, le Conseil d'État avait déjà rejeté le recours de la ville de Rennes qui voulait interdire au rappeur de 31 ans de se produire. Figure marquante du rap français, Freeze Corleone (Issa Lorenzo Diakhaté de son vrai nom) avait été lâché en septembre 2020 par son label Universal Music, qui dénonçait des « propos racistes inacceptables ». Sur YouTube, ses clips totalisent plusieurs millions de vues.
Normal : le juge avait déjà acheté ses billets...
Il y a un problème avec la justice.
Encore ce matin, je lisais un article sur la condamnation d'un des sauvageons des dernières émeutes. Pas un petit poisson !... Il avait tout bonnement brûlé une mairie... Plusieurs milliers d'euros de dégâts.
Verdict de la justice française : 1 an avec sursis et il est déjà dehors.
A un moment il ne faudra pas s'étonner que certaines personnes décident de faire justice par eux mêmes.
Il y a du pain sur la planche a quoi jouent ces instances de justice ?