Comment écrire une chanson ?

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Salut Sekar,

En tout cas, y'a du boulot c'est certain. Et si je me permets de répondre, c'est aussi parce que je travaille un peu dans l'édition et aussi dans la poésie, et j'en vois défiler pas mal et lire beaucoup.

En poésie, et là je me borne juste à la poésie, écrite ou parlée, il y a certaines règles pratiquement infranchissables, sauf à les définir pour mieux les transgresser... je m'explique.
En musique, même la plus basique, se verra attachée un certain nombre de sons à un rythme, d'où l'analogie possible à la poésie et la voix.
Si ce rythme musical est systématiquement transgressé, alors nous découvrirons une œuvre contemporaine probable comprise entre Stockhausen et Xenakis, mais je dirais que tel est le but de dé-construire la musique.
DAns les autres cas, ce qui fait le ska, le reggae ou le jazz, c'est le rythme imprimé par la batterie et souligné par la basse...

En poésie, c'est pareil. Apollinaire avait créé un poème sans rime, des "rimes blanches" car il pensait que les idées poétiques ne résident pas juste dans l'avalanche de rimes froides et mécaniques mais bien dans des images évocatrices et agencées avec subtilité. Pour ce faire, il faut aussi donner une musicalité au poème.

Or, si je lis tes premiers vers, c'est la chute libre :
7 pieds Je marche joyeusement
7 pieds Le temps est magnifique
12 pieds Je me cogne contre une paroi de verre,
15 pieds Voici donc la limite entre rêve et réalité
7 pieds Mais de quel coté suis-je ?
8 pieds Je suis dans la boule cristal ?
6 pieds Aucun trou pour passer
9 pieds La barrière est infranchissable …

Nous sommes confrontés à des montagnes russes. Or, même pour le slam, et même le rap, si cassures il y a, elles doivent intervenir à des moments précis, comme un break de batterie ou de guitare pour reprendre ensuite le fil premier... sauf que là, il me semble qu'il n'y en ait pas icon_redface

Et puis, pour ce qui est du style, sur des forme assez courte, tu te dois de travailler énormément parce qu'à la moindre faiblesse de langage, c'est la catastrophe.

Ce qui suit est dit de manière générale : je rencontre beaucoup de gens qui me disent "savoir écrire" parce qu'ils écrivent sans fautes.
1. Il ne suffit pas de prendre un pinceau et de noircir un tableau pour dire que l'on sait peindre. L'écriture, c'est pareil. On peut savoir remplir des déclarations administratives et ne pas être capables d'exprimer avec sentiments ce qui nous bouleverse.
2. Il faut avoir quelques choses à dire, c'est un moteur extraordinaire pour la création !

Moi je te referai bosser pas mal de choses ^^ je suis bienveillant mais si tu demandes des conseils, il me semble aussi intéressant de ne pas être seulement louangeur.

Bien à toi,
Lib', Metal Crew Powa !



seether73

Petit causeur
53 messages
En ce qu me concerne, je ne suis pas d'accord avec le professionnel sur l'aspect montagne russe puisque la découpe des phrases écrites ne correspond pas forcement à celle chantée. On arrive a équilibrer certaines choses en accentuant une syllabe, ou inversement en coupant un mots. Certains passages correspondant à une phrase écrite peuvent très bien être en fait coupés en deux phrase chantées...Le métrage peut bien être quantitatif plutôt que syllabique... (encore un souvenir du lycée alors qu'on m'arrête si je me trompe sur les métrages).

C'est pour ça que je demandais si tu avais des idées sur la manières dont tes textes pouvaient se chanter. Après si tu écris sans lignes de chant préalable alors c'est sur qu'il faut mieux faire un truc bien carré et bien régulier puisque ce sera plus "facile" à mettre en musique. C'est pour cela que moi je n'écrit généralement que sur des lignes de chant (avec ou sans musique en accompagnement) ou bien sur un bloc ligne+instru.
Je ne trouve pas que nous soyons ici des "louangeurs", personne n'a dis que c'était "trop de la balle" mais plutôt que c'était plus pas mal et qu'il fallait travailler et revoir certaines choses, qui selon dépendent beaucoup de la mise en musique.

Je suis juste parti de l'écrit pour faire cette petite critique et évidemment on peut moduler à l'extrême, on peut allonger raccourcir, appuyer avec le chant telle ou telle syllabe, c'est certain. Mais pas à la lecture désolé.
Je ne parle pas de contraindre à l'extrême non plus, il faut inventer sa contrainte. C'est un travail oulipien en fait.

Je n'ai pas dit non plus qu'il n'y avait que des critiques louangeuses, mais comme je ne sais pas comment peuvent être prises mes remarques (la tienne seether 73 en est une bonne preuve), j'ai juste voulu faire attention.

Maintenant, ce n'est que mon avis, j'ai juste l'habitude, c'est tout. Je ne suis pas un professionnel de la poésie, mais c'est un domaine que je côtoie très régulièrement dans mon domaine d'activité.

Tiens, une tite question perfide en passant, quel est le dernier livre de poésie que vous ayez lu ? violent2

libervitalis a écrit :

Tiens, une tite question perfide en passant, quel est le dernier livre de poésie que vous ayez lu ? violent2


En français, je crois que c'était Quelque chose noir de Jacques Roubaud, après qu'un prof de khâgne nous en ait lu un extrait, mais je ne suis pas sûre de l'avoir lu in extenso. Et puis ça remonte à presque un an... Je lis plus souvent des poèmes isolés.

Sinon j'ai un recueil de poésies russes sur ma table de chevet, je comprends pas grand-chose, mais c'est joli à voix haute icon_cheesygrin

Super Roubaud et la poésie Russe aussi, terrible.
icon_cheesygrin

sekar

Petit causeur
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10 messages
Hodari :

Merci du conseil je n'ai jamais essayé d'écrire SUR une mélodie je vais essayé. En effet c'est mieux d'avoir quand même un fil conducteur , une base sur laquelle partir ! :)
Par faire trop de poésie, je voulais seulement dire le surplus de métaphore dedans mais le terme est sans doute mal choisi wink

seether73 :

Merci Seether ! En fait je procède comme suit :

1) J'ai une idée de sujet
2) Je choisis une chanson, un theme, une mélodie qui m'inspire sur le sujet en question
3) J'écris un texte en écoutant ces mélodies et ça va tout seul

Mais ce n'est surement pas le bon procédé puisque je ne les retravailles souvent pas après et ce que vous avez lu est souvent un premier jet que je ne veux pas changer ensuite ^^

libervitalis :

Merci pour tous ses conseils c'est très intéressant !
Je vais essayé de suivre un rythme de base, pour suivre ce rythme je dois alors écrire avec le même nombre de pieds chaque fois ou je peux changer de façon périodique le nombre de pieds des phrases ?

Qu'entends tu par "faiblesse de langage" ? Les mots sont mal utilisés ? Je dois être plus rigoureux dans l'utilisation de certains mots qui ne conviennent pas ? Peux tu donner des exemples s'il te plait que je sache quoi et comment corriger mots que j'utilise pour la prochaine fois ou, si c'est encore possible, pour ces chansons en elles même ? :)



En fait je crois que le problème c'est que je laisse mon esprit trop vagabonder et donc je manque de rigueur et je ne fais pas attention à ces choses là Merci de me l'avoir fais remarquer ! :)

Merci pour tous vos conseils !!

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sekar
sekar a écrit :
Hodari :

Merci du conseil je n'ai jamais essayé d'écrire SUR une mélodie je vais essayé. En effet c'est mieux d'avoir quand même un fil conducteur , une base sur laquelle partir ! :)
Par faire trop de poésie, je voulais seulement dire le surplus de métaphore dedans mais le terme est sans doute mal choisi wink



De rien !

Une chanson peut être pleine de métaphores sans problème. Mais on recommande généralement d'en faire un ensemble clair et pas trop complexe : on n'accroche pas l'oreille avec une dissertation...
Cela dit il n'y a pas de règles. Certains textes de chansons sont complexes, voire sybillins à la première écoute ; mais ça reste agréable à écouter grâce à la musicalité du texte ou la mélodie (certaines chansons de Biolay, "L'autre Finistère" des Innocents...)


sekar
sekar a écrit :
seether73 :

Merci Seether ! En fait je procède comme suit :

1) J'ai une idée de sujet
2) Je choisis une chanson, un theme, une mélodie qui m'inspire sur le sujet en question
3) J'écris un texte en écoutant ces mélodies et ça va tout seul

Mais ce n'est surement pas le bon procédé puisque je ne les retravailles souvent pas après et ce que vous avez lu est souvent un premier jet que je ne veux pas changer ensuite ^^


Moi aussi j'ai beaucoup de mal à retravailler un texte après le premier jet. Je considère cela comme un défaut ; mais après tout si on est satisfait du résultat, pas la peine de tout gâcher wink

Mais maintenant je n'ai plus grand-chose qui ressemble à un "jet", mes derniers textes sont très laborieux et, à mon avis , plus très bons sad

seether73

Petit causeur
53 messages
Si tu ne retravailles pas après, c'est sur que...
mais tu verras que si tu as du son derrière ça t'obligeras (je pense) à retravailler. Moi je suis perfectionniste donc c'est l'opposé. Il y a un moment où je dois me forcer à me dire que c'est fini,qu'il ne faut plus y toucher. A vouloir trop arranger on perd en émotion et en spontanéité.
Par contre moi je te conseil pas de te baser sur des bandes sons existantes (ou alors des chansons que tu n'a jamais entendu et surtout tu ne les écoute pas avant d'être assez avancé sur TON morceau). Si t'as pas l'habitude ça va rapidement se transformer en plagia (et ça c'est KAKA). Qui plus est, je n'en vois pas trop l'intérêt puisque tu ne pourras rien en faire.Si tu joues d'un instrument qui te permettent de t'accompagner tu composes un truc même simple, une suite d'accord...et tu poses ta voix dessus. Sinon tu trouve quelqu'un qui n'écrit pas de parole mais qui fait la musique. ça ne manque pas...
tu chantes?

@seether : le but de cette méthode (écrire sur une mélodie existante) est surtout de s'entraîner, de s'habituer à avoir des rythmes en écrivant. Mais si le texte mérite une mélodie originale, je le passe à quelqu'un qui ne connaît pas la musique sur laquelle je me suis basée (de toute façon en général je ne m'occupe que du texte).

seether73

Petit causeur
53 messages
Chacun son truc...
De toute façon moi je fais la musique d'abord, ensuite ligne de chant et après les paroles

sekar
sekar a écrit :
Hodari :

Qu'entends tu par "faiblesse de langage" ? Les mots sont mal utilisés ? Je dois être plus rigoureux dans l'utilisation de certains mots qui ne conviennent pas ? Peux tu donner des exemples s'il te plait que je sache quoi et comment corriger mots que j'utilise pour la prochaine fois ou, si c'est encore possible, pour ces chansons en elles même ? :)


En fait je crois que le problème c'est que je laisse mon esprit trop vagabonder et donc je manque de rigueur et je ne fais pas attention à ces choses là Merci de me l'avoir fais remarquer ! :)

Merci pour tous vos conseils !!
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Le principe de départ, disons un des principes, est de ne surtout pas refréner la créativité puisqu'elle semble s'exprimer ainsi chez toi, donc faut partir de l'existant. C'est là aussi que tu te sentiras le plus à l'aise et que tu iras le plus loin, que tu créeras plus subtilement, que tu te reconnaîtra dans ce que tu feras, en fait il ne faut surtout pas être dans ce que j'appelle la "posture". Il faut éviter au maximum cela, et donc être "honnête".

Cependant, ce n'est qu'un premier jet. Il faut ensuite savoir s'en éloigner de façon à ce que la création vive d'elle-même, que le tout s'éloigne de toi, que son souvenir s'estompe, et qu'à la relecture suivante, le texte apparaisse comme neuf, comme émanant d'un autre. Et là, Ô miraccleeee, la distance te permettra de repérer beaucoup plus facilement de qui fonctionne de ce qui ne le fait pas, de ce que tu veux garder et du mièvre ou du rater. C'est la distanciation. On peut de nouveau utiliser une image picturale pour cela : Est-ce que la Joconde a encore besoin de de Vinci pour exister ? Est-ce que tableau n'a pas une vie en soi ? Et donc, appartient-elle encore à de Vinci ?

Une fois ce travail de distance et de choix fait dans les passages ou les thèmes, c'est la maîtrise pure du lange qui va t'aider à aller au bout de ce que tu veux exprimer.

Je cite Bashung, un exemple terriblement difficile à appréhender si l'on ne le fait que par l'écrit, donc une sorte de contre exemple :

Que n'ai-je

Que n'ai-je appris la luge
Que n'ai-je appris à skier
Sans me soucier du déluge
De la texture des glaciers
Que n'ai-je glissé
Que n'ai-je fondu
Sur ton balconnet

Que n'ai-je été torride
Que n'ai-je tombé la veste
Lâché du lest
Pris de l'altitude
Avant de piquer
Déchaîner les esprits
Parmi les êtres et les cèdres
Faire la tournée des grands ducs
La nuit de l'Epiphanie
Et puis les autres nuits
Tendre l'arquebuse
Jusqu'à me rompre

Que n'ai-je pris l'Everest
Pour une aspérité
Sommé l'amour et le reste
De s'entrelacer à jamais
Que n'ai-je visé
Que n'ai-je été stupide
Au point de succomber

En Ecosse des gosses écossent
Des chimères en chair et en os
D'accortent soubrettes les escortent

En Ecosse des gosses précoces
Chopent des crampes
À faire l'amour à tue-tête
À bâtons rompus

Que n'ai-je appris la luge
Que n'ai-je appris à skier


On sent bien combien finalement tous les termes en soi ne semblent pas si importants que les images premières qu'ils véhiculent et surtout, comme toujours chez Bashung, ce jeu sur les sonorité en bouche, ces chuintements incessants qui donnent une telle volupté et tous ses textes, dès lors qu'ils sont chantés ! Ce sont souvent des assonances et allitérations, proche de ce que pouvait faire Gainsbourg mais dans un univers singulier.

Tu dois sculpter la langue, tu dois peser chaque mot, travailler sur la nuance du terme premier brute que tu as jeté sur la feuille et ensuite voir si un synonyme par exemple ne conviendrait pas mieux.

On a l'esquisse, il faut dégrossir et faire se révéler le cœur, et pour cela mettre à nu.

Mais ce n'est que mon avis, ma sensibilité également, mais cela peut peut-être t'ouvrir une voie wink

Bonne écriture !

seether73

Petit causeur
53 messages
libervitalis a écrit :
:


Cependant, ce n'est qu'un premier jet. Il faut ensuite savoir s'en éloigner de façon à ce que la création vive d'elle-même, que le tout s'éloigne de toi, que son souvenir s'estompe, et qu'à la relecture suivante, le texte apparaisse comme neuf, comme émanant d'un autre.




Là je te rejoints complètement. c'est ce que je disais je ne sais plus quand.
Quand tu as fini un texte il faut le laisser reposer (comme la pâte à pain...pffffff). Le temps dépend de toi. En ce qui me concerne une quinzaine en général. Ensuite tu replonges dedans. Et là, certains textes que tu trouvais géniaux te paraissent foireux et inversement. Même si d'une manière générale moi j'ai tendance à tout trouver un peu mauvais avec le recule. Difficulté de ne pas se montrer trop critique avec soit même.(ni complaisant c'est encore pire). C'est là que l'avis d'un tiers peut être intéressant.

En ce qui concerne les faiblesses de langage, c'est à double tranchant donc il faut faire attention. Je m'explique:
Je ne pense pas que l'étalage technique de connaissance ou de vocabulaire soit indispensable.
Je vis très bien sans allitérations et sans assonances non pas par paresse ni par ignorance mais parce que je trouve ça trop pompeux, voir prétentieux dans certains cas. Certaines apparaissent naturellement, et servent la chanson et ça me suffit.Idem pour le vocabulaire, utiliser systématiquement des mots compliqués pour en remplacer des simples ,n'est pas pour moi, une solution. Quand je lis certains textes, j'ai l'impression qu'ils ont été écrit avec un tésorus...Parfois un mot simple a tellement plus de poids...
Et puisque l'heure est à la citation, je m'en vais moi aussi en faire une petite

Puisque l'on ne rêve pas sa vie
Mais que c'est elle qui nous rêve
Il nous faudra chercher sans trêve
Dans ses recoins les plus [b]jolis [/b ]
Puisque les cheminées d'usines
Crachent de longue leurs langues de déprimes
Puisque le malheur est malin
A prendre l'allure d'un bonheur feint

Et que rien n'est pour de vrai...

C'est dans l'ensemble du grande simplicité mais je trouve ça très beau... Une fois de plus quand c'est chanté ça change tout. Je prend juste l'utilisation du mot "jolis" pour développer mon amour de la simplicité. Un mot très simple mais tel qu'il est lâché dans la chanson, c'est comme une petite bombe délicate...

seether73
seether73 a écrit :

libervitalis a écrit :
:


Cependant, ce n'est qu'un premier jet. Il faut ensuite savoir s'en éloigner de façon à ce que la création vive d'elle-même, que le tout s'éloigne de toi, que son souvenir s'estompe, et qu'à la relecture suivante, le texte apparaisse comme neuf, comme émanant d'un autre.




Là je te rejoints complètement. c'est ce que je disais je ne sais plus quand.
Quand tu as fini un texte il faut le laisser reposer (comme la pâte à pain...pffffff). Le temps dépend de toi. En ce qui me concerne une quinzaine en général. Ensuite tu replonges dedans. Et là, certains textes que tu trouvais géniaux te paraissent foireux et inversement. Même si d'une manière générale moi j'ai tendance à tout trouver un peu mauvais avec le recule. Difficulté de ne pas se montrer trop critique avec soit même.(ni complaisant c'est encore pire). C'est là que l'avis d'un tiers peut être intéressant.

En ce qui concerne les faiblesses de langage, c'est à double tranchant donc il faut faire attention. Je m'explique:
Je ne pense pas que l'étalage technique de connaissance ou de vocabulaire soit indispensable.
Je vis très bien sans allitérations et sans assonances non pas par paresse ni par ignorance mais parce que je trouve ça trop pompeux, voir prétentieux dans certains cas. Certaines apparaissent naturellement, et servent la chanson et ça me suffit.Idem pour le vocabulaire, utiliser systématiquement des mots compliqués pour en remplacer des simples ,n'est pas pour moi, une solution. Quand je lis certains textes, j'ai l'impression qu'ils ont été écrit avec un tésorus...Parfois un mot simple a tellement plus de poids...
Et puisque l'heure est à la citation, je m'en vais moi aussi en faire une petite

Puisque l'on ne rêve pas sa vie
Mais que c'est elle qui nous rêve
Il nous faudra chercher sans trêve
Dans ses recoins les plus [b]jolis [/b ]
Puisque les cheminées d'usines
Crachent de longue leurs langues de déprimes
Puisque le malheur est malin
A prendre l'allure d'un bonheur feint

Et que rien n'est pour de vrai...

C'est dans l'ensemble du grande simplicité mais je trouve ça très beau... Une fois de plus quand c'est chanté ça change tout. Je prend juste l'utilisation du mot "jolis" pour développer mon amour de la simplicité. Un mot très simple mais tel qu'il est lâché dans la chanson, c'est comme une petite bombe délicate...


Bah tu vois qu'on peut être d'accord wink

Oui, je te rejoins, je ne parle pas forcément de coller tout le dictionnaire dans un texte mais que chaque terme y soit pesé et que le choix fait, le soit pleinement et consciemment, et pas par défaut.

Et puis seether, tu as beau dire que le texte que tu cites est simple, il est plein de rappel phonétique en milieu de vers, et donc, il est pas si simple à mon humble avis.

De toute façon, je ne donnais pas une méthode, juste un sentiment et une manière possible d'avancer d'appréhender son texte.

Courage et bonne continuation micro

papillon57

5 messages
Salut tous le monde je me suis inscrit pour vous montrer une musique que j'ai faite(n'est pas finis) je voulais savoir si les paroles étaient bien ? donc voila :

"Depuis que tu n'est plus la"

Pendant des année je t'es chercher
Pour qu'on puisse se retrouver
Mais tu étais avec lui

Depuis que tu n'est plus la
je fais n'importe quoi
Et sa je ne le supporte pas,
c'est normal car je suis dingue de toi

Je ne me reconnait pas
Je suis perdu dans mes pensée
Et m'est pensé sont perdu dans le passé
Tout me revients et je n'arrive plus .....à t'oublier

Je ne veut pas être avec une autre que toi

Depuis que tu n'est plus la
Je ne pense qu'à toi
Je me demande si tu reviendra
Et où tu pourais être

Dès que je me rapproche de toi
Je me sens revivre
Mais quand je m'éloigne de toi
je redeviens seul dans une noirceur
Qui m'en fait bruler mon coeur

Je ne veut pas être avec une autre que toi

Depuis que tu n'est plus la
Les heure deviennes des mois
Je vois la vie au ralentis
Sauf mon coeur qui accelere quand je te vois

Refrain:

Mais je ne sais pas comment je pourais avoir
L'esperance d'avoir de l'espoir de te revoir
Et je ne sais pas si tu voudra revenir
Mais j'attend,je crois encore a l'avenir

J'écrit,j'écrit,mais sa ne sere a rien
A croire que les mots ne servent pas a oublier
Mais plus tot a me faire repenser ...a toi


Sans ta présence c'est le vide,
sans toi je ne suis plus rien

Je l'ai faite en 1h donc donnez moi vos avis et je ne l'ais pas finit ;D

seether73

Petit causeur
53 messages
Bin c'est un peu bancale, la forme est très irrégulière.
En plus il y a beaucoup de fautes d'orthographes, ce qui est assez déplaisant.
Faudrait quand même la retravailler parce que il y a des passages qui accrochent à la lecture...
en chantant je ne sais pas....Le thème je ne me permets pas de juger, visiblement une histoire de coeur alors si ça te fais du bien...
Quoi qu'il en soit, il faut essayer et essayer encore jusqu'à ce que tu trouves ton style et ta manière d'écrire.




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