Salut Ledz,
Je ne sais pas depuis combien de temps tu joues, mais moi je sais qu'en plus de me servir du métronome pour m'aider à acquérir le sens du rythme, cela me permet de voir de manière quantitative ma progression.
Je m'explique : tous les deux-trois jours environ, après m'être exercée entre-temps, je fais toute une série d'exercices exclusivement avec le métronome, comme par exemple des déliateurs, des gammes tout en "récitant" les notes, des changements d'accords bien précis, et tous les morceaux que j'ai juste à présent travaillés. Je note ensuite sur un carnet la limite de ce que je peux atteindre. Je ne passe pas à la vitesse supérieure tant que je ne maîtrise pas sur le bout des doigts ce que je suis en train de faire.
C'est donc d'une part un garde-fou, car tu te rends bien compte que ça ne sert à rien d'essayer d'aller plus vite si ça coince à une vitesse inférieure. D'autre part, ça permet de voir les progrès que l'on fait. Et ça c'est important. Il y a des semaines, je n'arrive pas à progresser sur un exercice, et puis un jour, ça passe, comme par magie. Quand j'ai commencé la guitare, le maximum que je pouvais jouer était 20 bpm. Impossible de changer les accords plus rapidement. Aujourd'hui, je suis arrivée à 110 bpm (bon malheureusement pas pour tous, mais on va dire le mieux de ce que j'arrive à faire). Si je ne m'étais pas servie du métronome, je pourrais simplement dire "oui je suis plus rapide", mais pas dire de combien exactement.
C'est donc vraiment très utile, et également pour la motivation, car voir que l'on progresse est la meilleure des récompenses. Moi quand j'arrive à monter ne serait-ce que de 5 bpm, ça me rend super joyeuse.
Bref je pourrais écrire une chanson sur mon métronome! Il me rend triste, il m'énerve, il me rend heureuse... Une vraie histoire d'amour