Et les partochards écrivans de poèmes,ca existe là?

c'est une vision un peu trop cynique pour moi, meme si c'est moi qui l'ai écrit !

j'aurais tout aussi pu écrire, selon l'état d'esprit du moment que l'amour est une prise de recul essentielle, car c'est en acceptant l'irrationel, l'ineffable, la perte de controle (et a fortiori l'essence meme de ce qui brule dans l'intense) et donc en prenant du recul sur ce besoin de sens, que l'on y accède, et qu'on se sauve des poisons..

c'est peut etre aussi une histoire de confiance

ce que j'aime avec l'écriture, c'est qu'elle n'a pas de vérité, elle dépend de trop de choses pour s'établir, c'est une perpétuelle recherche..

J'ai aussi vu sur un de tes liens un petit texte sur la lecture, aimant beaucoup la lecture j'ai adoré ta phrase ... Au point de la mètre en signature, franchement elle est géniale.
En revanche dans ton carnet il y a certaines passages que je suis obligé de relire plusieurs fois et plus doucement car j'ai du mal, un peu comme avec les bouquins de Stephen Hawking.

oui, certains passages sont un peu délirants (au sens littéral), et forcément pas tres construits, voire carrément bordéliques..

C'est incroyable comme j'ai l'impression de me reconnaître dans ces trois phrases ...





Tu as de la chance, tu es à Bordeaux, c'est à côté du seul endroit ou je me sens épanoui, ou plutôt non, ou je ne sens rien, aucun poids, pas d'idées noires, rien ... Le problèmes est que je n'y suis que 3 semaines pas an, et tous les ans ce sont les meilleurs de l'année. C'est comme si ça me rechargeait mentalement et psychologiquement.
Peut-être parce-que je n'ai pas d'amis là-bas, je sors, je me balade, seul ...
J'ai déjà dit à mes parents que je comptais vivre à Bordeaux dès que possible (si je peu j'irais faire mes études là-bas).

j'aime beaucoup bordeaux moi aussi, j'y ai trouvé un appart fort sympathique dans le quartier st michel.

J'ai testé le Laney VC30 avant-hier. Ça doit être du de ne pas pouvoir trop le monter, car à fond le clean est merveilleux ...

oui, c'est assez énervant de ne pas le pousser au delà de 1

j'avais pensé me prendre un petit vox ac4, mais je n'ai définitivement pas les ronds...

Corey, je viens d'achever la lecture de ton carnet, et j'ai trouvé cela très enrichissant.

un petit poème écrit cette nuit, après quelques verres (de trop).

La nuit, a la pointe du couteau,
Et le rêve dans la peau,
J'irai bien boire un autre verre.
J'irai bien renier ma chair.

Que l'on m'offre une colombe,
J'ai l'appetit qui s'eveille,
Juste avant d'entrer dans la tombe,
Brulant de devenir merveille.

L'on m'a matraqué d'idées,
Brulé de sourir et de rire,
Pour un bien triste avenir,
Je vais, oh oui je vais,
par les routes de la mort.
Me jeter dans les bras du sort.

Et les anges festoient,
Et les hommes se noient,
Dans des verres de feu,
Dans des verres d'adieu.

Je n'ai point de limites,
Je me veux être Roi,
Je me veux aux abois.

merci padamax

j'aime beaucoup ton poeme, il ya de superbes formules

Ce vers est vraiment beau !



(Corey en même temps les transfos c'est invivable en répète, ça devient suraigu et synthétique ... )

en voilà un des miens, produit dans les 70's (en fait c'est une chanson!)

A force de me pencher sur mon nombril
chui tombé dedans
je me sentais comme un volatile
dans un étang.
Et je t'ai vue de profil
sur grand écran
je t'ai fait un jeu de cil
très épatant.
m'a dit:"vraiment débile!"
en te taillant,
puis comme tu rajustais ton Ricil's
en te tortillant
te rattraper ne fut pas difficile;
un jeu d'enfant!
je fis de mon coeur une sébile
comme un mendiant
et comme l'amour ne tient qu'à un fil
en souriant
elle me dit:"moi c'est Cécile
et toi c'est comment?

Sympas

Merci Corey et London

Saka, j'ai adoré ta chanson



Ombre parmi les lumières,
Au rires et aux larmes,
Prenons encore un verre,
Avant que ne sonne l'alarme.

Marchons, Courons et Revons,
Adrenaline dans nos corps,
Heroine, jeteuse de sort.
Marchons, courons et Revons.

Dans les air, dans les nuages,
A quoi bon, a quoi bon etre sage?
Si c'est dans les regrets,
Que nous vivrons a jamais.
J'ai preferé souffler la bougie,
Remplir le verre et la seringue,
Sentir, dans tout mon etre la vie,
Vivre, oh vivre a en etre dingue.

Ce sera peut etre le dernier vol,
Mais ce sera mon école,
Celle ou j'ai par passion,
Defier toute raison.

Marchons, Courons et Revons,
Adrenaline dans nos corps,
Heroine, jeteuse de sort.
Marchons, courons et Revons.

Et sur mes épaules au noir,
J'ai signé les marques de l'espoir.

J'y ai gravé mon sourir, mon bonheur.
Il n'est rien de mourir, sans peur.
Il n'est rien de partir, en son heure,
Si c'est par amour du plaisir mon coeur.

Spleenétique au regard lointain
Il fixe l'azur et l'horizon éteint
Fils de l'acide au cœur de plomb
Perçant le merveilleux et l'improbable
Attentif et absent, déréalisé
Personne ne sait

Tout se lit en un instant
Affections polymorphes
Hors de contrôle
Attention

Rugissent les voix de dieux et des autres
Champignons intra-craniens
O semences éclatantes, pantomimes

Spleenétique, placide et frénétique
A sa manière décolle
Habite ciel et matière,
Sans l'art ni la manière
Par un mot froissé, déchiré

Du fond des abysses non encore conquis par le goudron
Aux impressions impossibles, fossiles
Les farces d'un temps espiègle et nauséeux
Arpentent ses circonvolutions
Fragile

J'aime, c'est court et puissant, tout plein de belles métaphores !
Je vous en propose en anglais...

I touch you all the night
I feel anxious the current do not pass between us
We play all the night
Oh baby please make your attraction stay boundless
I can’t stop bending you, sliding you
Slapping you, until blood soaks me
Appease my pulsation, fascination,
Excitation, before they burn me once again.
And I scream: Ohhhhhhohohohoh

I hear you shout so loud
My fingers still run over your body so fired
You feature in my world
You satisfy the last of my hidden pleasures
I love your sensuality, ferocity
Animosity: you’re my own heroine
How you make me high seems unreal
I find my muse I lose control

This night fever makes me sick
This night fever makes me crazy
This night fever makes me go insane
This night fever sucks my desires

My strings break down, my fire burn out, my world collapse, things fall apart.
Guitars! How dream you fulfill.