Du point de vue de la progression, ça peut être important, au départ, de morceler. C'est comme ça qu'on apprend, et au fur et à mesure, on enchaîne des parties de plus en plus longues. Et on a de plus en plus de choses à dire. C'est un travail plus intéressant que de laisser les doigts tourner en rond jusqu'à la fin parce qu'on n'a plus rien à dire au bout de 2 secondes. Quand on n'a plus rien à dire, on arrête, on réécoute, et quand une idée arrive, on repart. C'est un travail intéressant.
D'ailleurs, comment crois-tu que bossent les pros en studio ? Un exemple amusant, c'est Kirk Hammet qui fait tellement de prises pour ses solos qu'il doit apprendre à les jouer quand il part en tournée. Et parfois, en apprenant à les jouer, il se rend compte que certaines parties ne sont en fait pas jouables, et qu'il faut les adapter pour la scène !
J'ai pas encore écouté les impros du mois, mais du vrai one shot sur 3 minutes, il ne doit pas y en avoir beaucoup.
De mon côté, je fais souvent plusieurs enregistrements sur toute la longueur du BT (parfois deux ou trois, parfois une quinzaine, parfois plus) et je garde le meilleur.
Et il m'arrive parfois, sur les BT compliqués, de garder les 2 ou 3 meilleurs, et de prendre une partie de chaque.
Le mois prochain, c'est du blues, donc par contre, ça se prête plutôt pas mal au one shot (ce qui n'empêche pas de travailler un peu certains plans à l'avance, ce que je ne me suis d'ailleurs pas privé de faire !)
The Duck & The Stray Rats forever !