Les bénévoles, parlons-en, c'est une espèce en voie d'extinction! Aujourd'hui, le bénévolat demande de plus en plus de compétences, un président se doit d'être un manager, un trésorier un comptable pour les petites associations et un expert comptable pour les grands clubs. Les jeunes se détournent des postes à responsabilités à tel point que de nombreuses manifestations sont supprimées, dans les petites communes, faute de bénévoles.
Les élus, c'est exactement le contraire, de plus en plus de candidats car ils sont souvent rémunérés ou indemnisés. L'exemple vient d'en haut, les prochaines élections des députés, des sénateurs, du président de la république, vont nous montrer un grand nombre de candidats, sans cesse croissant, qui vont se livrer des joutes verbales sans merci. Ces égoïstes, qui se bousculent pour des places, sont plus soucieux de leur intérêt personnel que de l'intérêt public.
Leurs problèmes sont rapidement solutionnés. Alors qu'un ménage gère son budget, réduit ses dépenses pour finir le mois, l'élu, qui se dit excellent gestionnaire, se borne à augmenter les impôts. Dans ma commune, les impôts ont augmenté de 5% ces quatre dernières années, les salaires comme les retraites, sont restés bloqués. Je n'appelle pas çà une saine gestion car le remède est trop facile augmenter les taxes locales d'habitation qui s'ajoutent aux diverses augmentations (eau, électricité, gaz, etc...)
En plus, le travailleur déclare l'intégralité de ses revenus, au centime près. Un grand nombre d'élus, qui devrait donner l'exemple, place son argent à l'étranger pour échapper à la pression fiscale. Bien oui, élus de gauche comme de droite, s'entendent comme des larrons en foire pour s'octroyer de fortes augmentations d'indemnités diverses. Moralité: le petit paye toujours les notes!