Les définitions changent quand même radicalement d'un personne à l'autre... Disto... Overdrive, Boost, certain mélangent les trois, d'autres comparent les gains, bref, un joli pèle-mèle d'un peu tout. Je ne dis pas que c'est faux. Mais je vais apporter ma version, qui a force de recherche, commence à porter ses fruits. ^^
(Et je ne garantie pas que ça soit la vérité exacte, d'ailleurs...)
En théorie, la définition de Berzin peut être fausse. Je veux dire, qu'en "théorie", on peut trouver un overdrive dont le gain serait plus important qu'une disto. (Après, Berzin a probablement juste 4 fois plus d'expérience que moi, donc il se peut qu'en pratique, ça marche très bien comme définition ^^).
Tout comme ce que dit Metallicam, effectivement on peut se servir d'un overdrive pour booster un ampli, mais un overdrive n'est pas un boost en soit.
Donc, après moult recherche, voilà où j'en suis (attention, réfractaires à un peu de physique des signaux s'abstenir^^):
1) Le boost, c'est juste une réserve de gain, on ne change pas la forme signal, on ne fait qu'augmenter son amplitude. Par contre, généralement, en augmentant l'amplitude, on fait saturer l'ampli. Mais c'est bien l'ampli qui amène le crunch, pas la pédale.
2) L'overdrive(surement le plus dur à saisir^^). L'overdrive est sensé reproduire la saturation d'un ampli. On parle souvent d'écrêtage du signal quand un ampli sature. Après quelques recherches, il s'avère qu'en fait, ça ne serait pas écrêtage strict, mais un ampli aurait plutôt tendance à réduire l'amplitude du signal dans les plus hautes(et les plus basses) tensions. En gros, imaginons le haut d'une sinusoïdale (qui forme une note), en saturant, l'ampli écrase le haut. Mais on conserve la forme du signal en soit. A mon avis, c'est l'explication scientifique du crunch. C'est à dire qu'on sent les frémissement d'une saturation, pourtant on a toujours notre son, il n'est pas déformé totalement.
Ça expliquerait la définition de Berzin, ça sert à rien d'avoir un gros gain sur un overdrive. Puisque si on monte trop le gain, l'ampli va provoquer une saturation par dessus celle de la pédale, on va perdre une partie de son son, et la pédale ne servira que de boost. (Ce qui là aussi, conforte l'idée de Metallicam)
3) La Distorsion. Là, on a un véritable écrêtage strict du signal. C'est à dire que sur une note, les sinusoïdales sont aplaties, ce qui a tendance à changer le son de manière plus radicale qu'un overdrive. Ca explique aussi, que même avec un gain peu important, une disto change pas mal le son, ce que ne fait pas un overdrive. D'ailleurs, la disto semble moins naturelle, plus synthétique que l'overdrive. Normal, au lieu d'avoir un écrasement progressif des sinusoïdales, on a un écrêtage "violent".
Voilà, donc, pour le coté musical seulement :
1) Boost : Augmente le gain et peut faire saturer l'ampli
2) Overdrive : Reproduit la saturation d'un ampli. (Mais ne fait pas saturer l'ampli, sauf si on monte le gain un peu trop haut, auquel cas je pense qu'on perd une partie du caractère de la pédale)
3) Distorsion : Son synthétique. C'est un peu comme une simplification de la saturation d'un ampli. L'avantage, c'est qu'on peut monter le gain très haut, de toute façon, c'est pas l'ampli qui changera beaucoup le son de la pédale, même en saturant, puisque le signal est déjà bien plus écrêté que ce que va faire l'ampli en saturant. (oops... j'ai remis de la physique... ^^)
Donc on peut mettre un disto à trçs gos gain, on gardera le caractère de la pédale.
Après, comme je l'ai dis, je garantie rien sur l'exactitude, parce qu'il y a des choses que je n'ai pas vraiment comprises...
Par exemple, Satriani qui, dans le temps, utilisait deux DS1 (distorsion) l'une après l'autre. Et qui dans une interview, explique qui se sert de l'une comme un boost pour l'autre. C'est à dire qu'il gère d'une coté son son, de l'autre son gain, sans que l'un ne vienne perturber l'autre... Et là, moi, je suis perdu. ^^
Donc, si vous avez des idées, des connaissances, je suis preneur. =)