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Robert Johnson

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Biographie de Robert Johnson

robert johnson Robert Leroy Johnson est né entre 1909 et 1912 dans la petite ville d'Hazlehurst, dans le delta du Mississipi. Il passe sa petite enfance à Memphis car sa mère quitte Hazlehurst alors qu'il est encore nourrisson, pour rejoindre son amant Charles Spencer, dont Robert prendra le nom et qu'il croira être son vrai père pendant plusieurs années. Cependant la mère de Robert quitte de nouveau le domicile familial pour celui d'un autre homme, à Robinsville.

Robert persuade son beau-père Charles Spencer de le laisser la rejoindre, en 1918. Il commence alors à s'intéresser à la musique, essaie la guimbarde puis l'harmonica qu'il adopte finalement comme son principal instrument. Il apprend bientôt l'existence de son vrai père et commence à utiliser le nom de Johnson au milieu des années 1920. Il commence à apprendre la guitare à la fin des années 1920 avec l'aide de Willie Brown et de Charley Patton. Il épouse sa première femme en 1929, qui meurt en 1930.

En 1931, il rencontre Son House qui lui conseille d'abandonner la guitare, trouvant sa performance médiocre, et de se concentrer sur l'harmonica. C'est la même année que Johnson quitte Robinsville pour retourner à Hazlehurst dans l'espoir d'y retrouver son vrai père. Il y rencontre Ike Zinnerman qui devient son mentor et, peu de temps après, épouse sa deuxième femme, de dix ans son aînée. Il joue régulièrement toute la nuit dans les tavernes et gagne une certaine notoriété.

Il revient à Robinsville au bout de deux ans et retrouve Son House qui est cette fois abasourdi par son jeu et les progrès fulgurants qu'il a réalisés. Les superstitions et autres rumeurs commencent à graviter autour de sa personne. Robert Johnson va profiter de ces mythes en herbe et de la présence encore marquée du vaudou dans la culture noire et sera le pionnier des musiciens maudits : il raconte qu'un spectre rencontré à la croisée de chemins (d'où la chanson très célèbre Cross Road Blues) lui a appris à jouer le blues par un soir très sombre. Lassé de Robinsville, Johnson s'installe chez l'une de ses maîtresse à Helena, toujours dans le delta du Mississipi, où il côtoie de nombreux artistes. Au milieu des années 1930, Robert Johnson, qui est assez célèbre dans la région, veut enregistrer et auditionne auprès de plusieurs compagnies avant d'être finalement enregistré par Don Law, à San Antonio en novembre 1936.

C'est à ce moment qu'il enregistre la chanson Terraplane Blues, qui rencontre immédiatement beaucoup de succès. Au total le label Vocalion Records procèdera à six enregistrements mais aucun ne sera aussi populaire. En 1938, Robert Johnson meurt mystérieusement à l'âge de vingt-sept ans (officiels). On suppose qu'il avait la syphilis ou qu'il a été empoisonné par un mari jaloux. Les deux hypothèses sont imaginables, Johnson étant réputé pour être un coureur de jupons... Pour la petite histoire, quatre ans après sa mort, au jour près, Jimi Hendrix naissait.

Bien qu'en écoutant ses enregistrements, son style puisse paraître simpliste, si on a une certaine connaissance du Delta Blues on peut en percevoir toute l'originalité (jeu sur les cordes basses pour un rythme plus entraînant, accords ouverts, slides très adroits...) et l'émotion brute qui en émane. La voix de Robert Johnson est aussi l'une des plus belles et des plus originales du Blues.

En tout il aura laissé 29 titres. Il est aujourd'hui une légende du Blues, et de nombreux guitaristes l'encensent (Eric Clapton lui a rendu hommage par un album : Me and Mr Johnson). Johnson est devenu un dieu au panthéon des musiciens pour son talent et son inspiration reconnus par tous, qui font de lui l'un des bâtisseurs de l'histoire du Blues, mais aussi parce qu'il est le fondateur de la lignée des artistes maudits, virtuoses, morts jeunes après une vie de débauche, et parce que la musique contemporaine lui doit un héritage de références occultes, de mythes fascinants gravitant autour des musiciens et autres mystères qui entourent l'épopée du Rock jusqu'à nos jours.
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