Dm Am Bb Am
Il s’appelait mamarre
C’etait l’arabe du coin
Il venait du haut Gard
Dans un cargo comme clandestin
Il avait payé cher
pour pouvoir passer la frontière
Et traverser la mer
dans une cale sans lumière
arrivé a paris,
il s’installa dans une boutique
le quartier repris vie
jusque minuit
c’etait pratique
Am E x4
ref : tout est 3 fois +cher
chez mamarre
mais c’est toujours ouvert
chez mamarre
ya de la viande kasher
chez mamarre
on peut y boire de la bière
chez mamarre
il commencait à se faire un nom
il vendait toujours du jambon
meme si au fond sa religion disait que c’était pas bien bon
le dimanche et les jours fériés il était là pour nous sauver
des pates des patates du café et un rouleau de papier WC
il prenait jamais de vacances
et ca c’etait plutot pas de chance
alors sur le mur derrière la caisse
y’avait pleins de photos de Marrakech
Am E x4
ref avec en dernière phrase : on peut y voir la mer chez mamarre
il avait tellement travaillé que son commerce s’est mis a marcher
toujours il nous faisait crédit
on ne payait que le vendredi
a l’amicale des commercant
il y avait comme des grincements de dents
il touchait les gens du quartier
ceux qui étaient de « bons francais »
la jalousie s’est installée
et comme il n’avait pas ses papiers
ils ont voulu lui faire payer et il a été dénoncé
par 20%
Am E x4
il n’a pas payé cher
mamarre
pour finir dans un chartère
mamarre
c’etait pire que l’enfer
pour mamarre
tout était a refaire
mamarre
et dis toi que si un jour tu reviens
tu sauras toujours où aller
on sera toujours tes copains
et on te refilera nos papiers
viens même avec toute ta famille
tes garcons tes femmes et tes filles
on se poussera pour te faire de la place
même si on vit pas dans un palace
ref avec en dernière phrase : on pouvait y voir ta
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Y en a mamarre, de Les blérots de r a v e l
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