12 mars 1955. Le jour où le saxophoniste Charlie Parker meurt à 34 ans

PODCAST. Épuisé par la drogue, l'alcool et par des excès en tout genre, le génial jazzman meurt en regardant la télé chez une amie.

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Le 12 mars 1955, Charlie Parker regarde un numéro de jongleurs à la télé. Les briques volent élégamment dans l'air. Soudain, le jongleur en rate une qui tombe sur le sol, déclenchant un immense éclat de rire chez le jazzman. Un rire qui se transforme en une effroyable quinte de toux. Cinq minutes plus tard, le plus grand saxophoniste de tous les temps est mort. Il n'a que 34 ans  ! À son tour, il a sacrifié à la tradition des monstres de la musique fauchés en pleine gloire par l'alcool, la drogue, les excès en tout genre. La liste est longue : Robert Johnson, Brian Jones, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin et, plus récemment, Michael Jackson, Amy Winehouse, Kurt Cobain et Whitney Houston.

Trois jours avant sa mort – c'est-à-dire le 9 mars 1955 –, Bird débarque chez sa grande amie...

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Commentaires (22)

  • CAIUS06

    Il fallait lire «  en ce qui concerne la drogue » bien suret non la grogne : )

  • CAIUS06

    Je pense que @ausonne était super second degré... Enfin je l’espère pour lui sauf à aimer la boxe et les têtes a claques. Quant aux musiciens dd jazz « chargés » 45 ans de concerts m’en ont fait voir... De toutes les couleurs. Certes le fait d’être Noirs leur a valu des poursuites et humiliations permanentes par la police américaine mais en ce qui concerne la grogne les Blancs n’étaient pas en reste ! Ils y sont tous pratiquement passés. Même des chanteuses sublimes comme Julie London ou Anita o day, blanches, ont eu des parcours très chaotiques ! Enfin pour le fun concernant Mingus je l’ai vu lors de l’un de ses derniers concerts en France à Cimiez (( Nice Jazz Festival) fin des années 70 peu avant sa mort en 79. Il est arrivé sur scène bien chargé, à commencé qq notes puis s’est assis en baraguinant d’une manière pâteuse qu’il
    ne jouerait que lorsque tous les appareils d’enregistrement dans le public auraient disparus (il y en avait partout nous étions dans la «  garden scène » et certains étaient perchés dans les oliviers avec des micros :). Ça a mis un certain temps et puis qd tous les micros ont disparu il nous a fait un concert sublime en commençant par «  Haïtien Fight Song ». Pour ceux qui ne connaissent pas écoutez l’introduction... Après vous ne pourrez plus lâcher ! Cdt.

  • lucvd

    Oui, ils avaient besoin de substances car, ils imaginaient, à tort, puiser leurs inspirations sublimes et même Armstrong, le génie du jazz, s'y adonnant. Il faut voir, l'autre génie, Coleman Hawkins, entre 2 morceaux, en plein concert, prendre son joint mais, au delà, c'était leur condition de noir qui en était responsable... Gloire à eux

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